Une grossesse diabétique c'est un vrai boulot ! Entre les dextros, les rendez-vous en gynécologie et diabétologie, les échographies,... et une vie la plus calme et rangée possible pour ne pas perturber les glycémies, pas toujours facile de continuer à travailler.

Vous pouvez donc si nécessaire être arrêtée par votre gynécologue, votre diabétologue, ou même votre généraliste. Ne culpabilisez pas, vous travaillez toujours... à construire un bébé en bonne santé dans votre ventre !

Un arrêt de travail peut être temporaire, ou durer jusqu'à la date du congé pathologique, sous forme d'arrêts d'un mois renouvelables. Dans ce dernier cas, le médecin qui vous a arrêtée renouvellera l'arrêt à chaque visite.

Le congé pathologique prénatal de deux semaines précède le congé maternité. Il est prescrit par un médecin, comme un arrêt de travail classique, mais il est indemnisé comme le congé maternité. Pour cela, votre médecin doit préciser sur la feuille d'arrêt maladie qu'il s'agit du congé pathologique.

La loi du 22 février 2007, « réformant la protection de l’enfance » assouplit les modalités du congé maternité pour permettre aux futures mères de prendre ce congé comme elles le désirent autour de la naissance.

Jusqu’à présent, la durée du congé était de :6 semaines avant la naissance et 10 semaines après pour un premier ou un deuxième enfant, et de 8 semaines avant la naissance et 18 semaines après à partir d’un troisième enfant.

Désormais, la maman pourra, pour un premier ou second enfant, réduire le congé prénatal jusqu’à 3 semaines et allonger le congé postnatal jusqu’à 13 semaines (5 semaines et 21 semaines à partir du 3ème enfant).

L’article 20 du projet de loi précise également que si la salariée a reporté une partie du congé prénatal et qu’elle se retrouve en arrêt de travail avant l’accouchement, le report est annulé. Le congé maternité est alors décompté à partir du 1er jour de l’arrêt de travail et la période initialement reportée est réduite d’autant.

Un congé postnatal pour suites de couches pathologiques peut également être prescrit. Il est de 4 semaines au maximum, et est indemnisé comme un congé maladie classique par la Sécurité Sociale.

La date réelle d'accouchement ne change en rien ces dates de congés, donc peu importe que votre accouchement soit déclenché à 38 SA, les dates restent les mêmes. Vous profiterez simplement davantage de bébé !

L'indemnisation, les durées de congé maternité pour les multipares, toutes ces informations se trouvent sur le site de la Sécurité Sociale : http://www.ameli.fr/index.php

En cas d'arrêt maladie, votre mutuelle, ou une assurance prévoyance, peuvent dans certains cas compléter les indemnisations de la Sécurité Sociale pour que vous conserviez l'intégralité de votre salaire. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mutuelle, ou de votre employeur.