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L'INSULINOTHERAPIE PENDANT LA GROSSESSE PDF Imprimer Envoyer

L'insulinothérapie occupe une place essentielle dans le suivi de la grossesse diabétique. Qu'elle soit administrée par injections ou par pompe, elle doit permettre d'obtenir le meilleur équilibre tout au long de la grossesse. Voici quelques vidéos qui illustrent le quotidien d'une future maman diabétique.

Vous pouvez au choix : visionner ces vidéos avec le lecteur vidéo de Mamansdiabétiques ou bien les télécharger en cliquant sur le lien situé sous les vidéos.
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L’autosurveillance glycémique


(Télécharger la vidéo glycémie)

Préparer sa grossesse implique d’équilibrer son diabète afin d’avoir des glycémies les plus lisses possibles (peu d’hypers, peu d’hypos), et une Hb1Ac autour de 6-6,5 %
Pour cela, la mise en place d’une autosurveillance glycémique stricte est primordiale, avant les repas (glycémie préprandiale), après les repas (post-prandiale), avant le coucher, parfois la nuit, afin d’adapter au mieux le traitement pas insulinothérapie.
Les diabétiques de type 2 passent généralement du traitement par antidiabétiques oraux (ADO) à l'insulinothérapie dans l’optique d’une grossesse.



L’insulinothérapie par injections



(Télécharger la vidéo injection)

Le traitement basique comporte au moins trois injections d’insuline rapide au moment des repas, et une à deux injections d’insuline lente ou semi-lente qui couvre les besoins hors des repas, c’est ce qu’on appelle un traitement basal/bolus.
L’injection d’insuline se pratique dans les bras, le ventre, les cuisses, les fesses, en sous cutané. Les aiguilles actuelles mesurent 5 à 12 mm et sont très fines. Elles s’adaptent sur des stylos à insuline, très discrets.
Lors de la grossesse, comptez 4 à 5 injections ordinaires, et ajoutez les corrections de glycémies éventuelles.



L’insulinothérapie par pompe à insuline

Même si comparée au traitement par multi injections, la pompe ne modifie pas le pronostic fœtal* , elle offre un indéniable confort et une meilleure régularité des glycémies. D’une part par l’adaptation de l’insuline aux besoins variables au long de la journée et propres à chaque diabétique, ce qu’on appelle les débits de base. D’autre part, par la possibilité de corriger les hyperglycémies même minimes sans besoin d’injection supplémentaire par piqûre.

Concrètement, une pompe à insuline se compose d’un boîtier, qui contient un réservoir d’insuline et une pile, d’une tubulure, sorte de tube souple, et d’un cathéter. C’est ce dernier, inséré de quelques millimètres sous la peau à l’aide d’un insert, qui diffuse l’insuline. Ce cathéter est changé tous les 3 à 4 jours, en même temps qu’est effectué le remplissage du réservoir. L’insuline contenue dans une pompe à insuline est de l’insuline rapide uniquement. Diffusée très régulièrement, elle agit à la manière d’une insuline lente – ou basale – pour assurer les besoins en insuline « sans manger » et de la même manière qu’une insuline en injection pour les repas – les bolus.

Le maniement de la pompe à insuline nécessite un apprentissage et légalement, le premier cathéter doit être implanté en milieu hospitalier. C’est pourquoi une hospitalisation est proposée qui permet d’ajuster les débits de base et les bolus et de manipuler la pompe.


(Télécharger la vidéo réservoir)


(Télécharger la vidéo catheter)


(Télécharger la vidéo correction)




*« Grossesse et diabète de type 1 : pompe à insuline versus traitement intensifié conventionnel », S. Hiéronimus, C. Cupelli, A. Bongain, M. Durand-Réville, F. Berthier, P. Fénichel, Gynécologie Obstétrique & Fertilité, vol. 33, numéro 6, 389-394 (juin 2005).