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Trop triste : une petite fille diabétique se suicide


Menemma
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Ce que ça donne quand la psychologie du DID est mal gérée face à un enfant DID...

http://fr.news.yahoo.com/78/20110119/tf ... 39cb8.html

Selon le procureur de Lyon, la "tentative de suicide ne fait aucun doute".

Une fillette de 9 ans souffrant de diabète a mis fin à ses jours en se jetant par la fenêtre de l'appartement familial, situé au cinquième étage, lundi soir près de Lyon.

"La tentative de suicide ne fait aucun doute, même si c'est assez rare sur une enfant de cet âge", a déclaré le procureur de Lyon, Marc Désert.

"C'est confirmé par quelques mots d'enfants gribouillés sur un morceau de papier juste avant de se jeter par la fenêtre" de l'appartement situé à Pierre-Bénite, dans la banlieue de Lyon, a-t-il précisé.

Selon le procureur, la fillette souffrait de diabète chronique et "venait de se disputer avec sa nounou concernant son régime alimentaire et sur le fait qu'elle mangeait trop de bonbons".

"Avec des mots d'enfant, elle dit qu'elle en a marre et qu'elle va se jeter par la fenêtre", a-t-il ajouté.

Transportée à l'hôpital dans un état très grave, la fillette est décédée dans la nuit. Une enquête a été ouverte et une autopsie de l'enfant devait avoir lieu ce mercredi.

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une bien triste nouvelle qui me rend toute chose... :larmes: ca reveille plein de souvenirs, les problemes d'acceptation de la maladie et des traitements, les discussions -surtout avec les non-diabetiques-, l'innocence bouffee par les contraintes... :sad:

une pensee a cette petite puce et a ses parents...

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Oh là là c'est terrible :pleurs: on ne connaît pas tout le contexte mais il est clair que des progrès doivent encore être faits dans la prise en charge psy des enfants did et dans l'information sur la maladie pour tout le monde, en particulier les proches... Plein de pensées pour cette petite fille et de soutien a sa famille.

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une bien triste nouvelle qui me rend toute chose... :larmes: ca reveille plein de souvenirs, les problemes d'acceptation de la maladie et des traitements, les discussions -surtout avec les non-diabetiques-, l'innocence bouffee par les contraintes... :sad:

une pensee a cette petite puce et a ses parents...

ça réveille en moi les mêmes choses et je suis profondément triste ce soir, toutes mes pensées vont vers cette petite et sa famille.

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je suis choquée par ce genre de nouvelles!

L'accompagnement psy des enfants did et de l'entourage doit être renforcé! c'est pas normal d'entendre ce genre de choses de nos jours...

toutes mes pensées vers cette petite puce et sa famille.

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Le diabète est une maladie chronique lourde à porter. Si l'enfant n'est pas suffisamment entouré, "enveloppé", il porte ce fardeau "seul"... et quel poids !!!

C'est une bien triste nouvelle... un choc, même :larmes:

Mes pensées accompagnent la famille et les proches de cette petite fille de 9 ans...

Par contre, je suis très étonnée d'une chose... A cet âge, les enfants ont très rarement recours au suicide :hum:

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Comme vous je me sens triste, comme vous je suis indignée, comme vous je suis révoltée...

Révoltée surtout contre la medecine actuelle qui condamne plus qu'elle ne soigne à mon sens. S'il ya bien un domaine dans lequel il n'y a pas de certitude c'est bien la medecine mais on forme des medecins bourrés de certitude. "le did est une maladie incurable", "tu devra te piquer toute ta vie pour (sur)vivre", "tu dois faire ceci ou cela si tu veux t'en sortir" mais qui sait au fond. Qui est capable de dire d'où viens le diabéte, quand, pourquoi. Il y atellement de chose que l'on ne sait pas encore (cf le post sur le diabéte 1b) et que l'on découvre au fur et à mesure des progrés de la medecine. Alors pourquoi ne pas laisser le doute, oui à l'heure d'aujourd'hui on ne sait pas guérir le did mais demain? Oui aujourd'hui tu ne fabriques à priori plus d'insuline, mais demain? Qui est certain que tout sois détruire ou juste "endormie". Porquoi ne pas laisser l'espoir. L'espoir c'est la vie. Alors on nous parle d'acceptation de la maladie, phase si importante mais est ce que l'acceptation n'est pas juste accepter ce doute, cette incertitude, accepter que l'on ne sait pas.

J'ai envie de hurler à tous (ou presque) nos medecins qui nous veulent tant de bien "arrétez de nous condamner" accepter de ne pas savoir, laissez nous l'espoir.

Quand on entende "bonjour madame vous avez une tu-meurs...."comment voulez vous que la patiente ne se vois pas les deux pieds dans une tombe!!!

Voilà je suis peut-être hors sujet mais c'est mon coup de gueule face à cette annonce qui m'attriste profondement.

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Je partage cette colère et je suis extrêmement émue en même temps. Je n'arrête pas de penser que si elle avait été accompagnée/encadrée correctement, elle serait toujours là, je me dis qu'il y a un sacré boulot à faire encore pour que des réflexions idiotes ne fragilisent plus, que les a priori s'estompent, quand j'entends (en dehors de ce forum évidemment) certains commentaires, j'ai envie de crier que oui, on peut être diabétique et manger des bonbons, oui on peut être diabétique et vivre normalement !!

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Je suis également choquée et boulversée, c'est pas normal que des choses comme ça arrive encore de nos jours.

L'aspect médical de la maladie prend trop de place par rapport à l'aspect psychologique et c'est une erreur, surtout chez des enfants.

"tu devra te piquer toute ta vie pour (sur)vivre"

J'ai toujours en tête l'image de ce médecin me disant cette même phrase....

Mes pensées accompagnent la famille dans cette épreuve.

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C'est terrible et cela me rappelle des nombreuses disputes avec ma mère parce que j'avais mangé des bonbons en cachette.. Pauvre petite.

oui moi aussi sa me rappelle de bien mauvais souvenir avec ma mere qui avait même mit une chaine sur le frigo :colere:

quelle tristesse pour les parents :sad:

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J'ai toujours en tête l'image de ce médecin me disant cette même phrase....

Mes pensées accompagnent la famille dans cette épreuve.

C'est marrant, moi c'est l'inverse qui m'avait marquée, j'avais 10 ans : quand ils m'ont fait une 3ème piqûre, j'ai demandé : "ca va être comme ça pour toute la vie?" et le médecin, pris de cours, a hésité et m'a dit : "heu, non, sans doute pas, enfin, on ne sait pas mais je ne le pense pas"

et moi, je lui en ai toujours voulu de ne pas avoir joué franc-jeu, de m'avoir laissé un espoir inutile, espoir pour rien qui m'a empêchée, durant un certain temps, de faire mon deuil...

Comme quoi, on n'est jamais content !!

Je ne crois pas à une solution, le traitement à vie étant bien trop rentable ....

(et je suis très agacée quand mon oncle, médecin, m'envoie des photocopies pleines d'espoir de "The lancet" ou "Prescrire" ou "le quotidien du médecin" sur les essais visant soit disant à guérir)

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une pensée pour cette petite fille....cet événement me fait penser à mon enfance, on m'a découvert mon diabète à l'âge de 12 ans et quelle difficulté de surmonter la maladie à cet âge elle m'a fait grandir, m'a obligé à être responsable très tôt...mais heureusement ma famille et surtout mes parents m'ont toujours beaucoup aidé, m'ont soutenu dans les moments difficiles

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quelle tristesse. Pauvre enfant.

Je ne sais pas comment cela s'est passé pour celles d'entre vous qui a découvert le diabète trop jeune, mais pour mon fils, une psy est venu lui parler sans que nous soyons présents. A 4 ans il ne savait pas ce qu'il faisait à l'hopital.

En retournant à l'école, il a malheureusement entendu qu'il ne doit pas manger de bonbons. On a tout de suite rectifié le tir. Il mangeait rarement des bonbons à la maison (1 à 2 par mois), et il explique partout qu'il l'ISULINE (au lieu d'insuline).

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et moi, je lui en ai toujours voulu de ne pas avoir joué franc-jeu, de m'avoir laissé un espoir inutile, espoir pour rien qui m'a empêchée, durant un certain temps, de faire mon deuil...

Comme quoi, on n'est jamais content !!

Je ne crois pas à une solution, le traitement à vie étant bien trop rentable ....

(et je suis très agacée quand mon oncle, médecin, m'envoie des photocopies pleines d'espoir de "The lancet" ou "Prescrire" ou "le quotidien du médecin" sur les essais visant soit disant à guérir)

Tout à fait d'accord avec toi et mon frère aurait réagi pareil, il est difficile aussi de prendre bien en mains son diabète sans le regarder en face et accepter le fait qu'il y en a peut-être, sûrement, pour toute la vie, même si on sait que le traitement deviendra sans doute de moins en moins inconfortable - c'est bien ce qui s'est passé depuis 15 ans... - Et c'est ainsi qu'on se préserve en même temps une meilleure qualité de vie en évitant les complications... Donc ça dépend sans doute bien des personnes...

Bien d'accord aussi pour les articles de l'oncle, on nous sort ça régulièrement (de l'air de : tu vois, c'est pas si embêtant ton diabète, tu vas bientôt pouvoir guérir !!!...) et c'est exaspérant !!!

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