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Vous et la découverte de votre diabète !!!


Moune45
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    Un petit post pour savoir comment vous avez découvert votre did, à quel âge et dans quelles circonstances ?? :larmes:

    Bon je commençe ...

    J'avais en fait 17 ans et j'étais en train de passer mon bac quand j'ai commencé à bcp boire ( en général des bouteilles entières de ce qui me passaient sous la main, sucré ou non?), je perdais bcp de poids (trop contente !!) et enfin j'avais des crampes la nuit qui me réveillaient et une tête de zombie. :fou:

    Ma mère m'a en fait laissé passer mon bac (parfois j'étais limite à dormir pdt les épreuves!!) et dès la fin des exams j'ai fait une prise de sang et urines des 24heures!! Verdict : 4.85 à jeun et 8.5 litres d'urine..La laborantine hallucinait..mais le diagnostoic a été simple d'autant qu'il y avait déjà des did dans ma famille.. :sad:

    Résulat le soir même j'ai fait ma valise au lieu d'aller fêter mon bac (que j'ai eu malgré tt) et direction Necker..J'y suis restée 3 semaines et ai testé la ciclo* qui était supposée diminuer les doses d'insuline mais avec bcp d'effets secondaires (pilosité développée et prise à heures fixes!!). j'ai arrêtée ce médoc car j'ai eu l'impression de servir de cobaye et je ne supportais pas cette pousse de poils sur les bras, le visage... :non:

    Je ne sais pas ce qui a déclenché ce did à cet âge-ci ?? 3 mois avant j'avais subi un gros choc émotionnel suivi d'une période de déprime ??? :non:

    Pour mes cousins, ils ont évoqué une grippe mal soignée ???

    On ne saura jamais mais je n'oublierai jamais ce fameux 6 juillet 1990 !!! :larmes:

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    Guest Anonymous

    :coucou:

    Alors moi l'année du bac aussi.

    J'ai traîné mon envie de boire, mes pipis incessants, ma perte de poids (génial :rouge: ) pendant deux bons mois. Je devais sortir d'un cours de 55mns une à deux fois pour aller boire et aller aux toilettes.

    Une amie m'avait parlé de diabète mais j'avais fait un bilan sanguin un mois avant le début des symptômes, RAS.

    Devant ma perte de poids et mon appétit d'ogre, bien illogique, ma mère a pris rdv auprès de notre merveilleux médecin traitant, qui à plus de 3g a jeun chez une jeune fille mince de 17 ans, m'a mise sous ADO avec de vagues recommandations alimentaires, aucun appareil de surveillance et encore moins d'explications :grrr: . Le mot 'diabète' ayant été + ou- prononcé, ma mère (encore elle :amen: ) m'a pris par précaution un rdv chez une diabéto, non moins merveilleuse. C'était un mercredi matin, pdt un cours de math (et on ne loupait pas les cours de math à 3 semaines du bac en terminale C !). La diabéto en question m'a fait un dextro, 4g et des poussières a jeun. Elle ne m'a rien dit, je ne savais pas du tout ce que signifiait ce résultat. Elle ne m'a donc rien dit, elle a décroché son téléphone, appelé le CHU et dit texto "je vous envoies une jeune diabétique". Je m'en rappelerai toute ma vie ... elle a raccroché et j'ai dit "c'est moi la jeune diabétique? ". Et là, j'ai compris que j'avais qqch de grave.

    J'ai filé à mon lycée, interrompre le cours et annoncer à mes camarades et profs que je filais à l'hôpital. C'était le 25 mai. Et là à l'hôpital, tout le monde m'est tombé dessus, on m'a mis une pompe ... 3 semaines plus tard, je sortais de l'hôpital sous ADO pour tentative de rémission et belle lune de miel. J'ai dû y retourner un mois plus tard pour passer définitivement aux injections.

    Je n'ai pas pu passer mon bac (je ne voyais rien à cause de la mise sous insuline après tant d'irrigation des yeux par un sang sucré - j'ai même pas pu suivre Rolland Garros à la TV pdt mon hospit :red: ) et je l'ai passé (et obtenu) en septembre avec tous les "cas médicaux".

    Quant aux 'causes' de déclenchement de ce diabète, c'est un mystère :epaules: . J'ai eu un médicament hormonal pour les règles douloureuses un mois avant les 1ers symptômes. La corrélation a toujours été démentie par le corps médical. :epaules:

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    Eh bien, c'était il y a presque cinq ans tout juste, juste avant le salon du diabète, ah ah. J'ai dépéri pendant plusieurs mois, trouvant que tout avait un sale goût, perdant du poids, faisant des malaises en enseignant à la fac, puis j'ai obtenu un concours et je suis allée m'installer en Grèce. Là bas, j'ai commencé à avoir des symptômes terribles : champignons dans les cheveux, acné, gencives noires, hypers et hypos, tachicardie... et je suis rentrée en France, en Bretagne, à la fois pour des vacances et pour voir des médecins.

    J'en ai vu un en Grèce et 4 en France ; résultat seulement au bout du 5e, qui a diagnostiqué le diabète ; hop, urgences, réanimation (je faisais des comas à répétition), déshydratation, plus de potassium, plus de protéïnes, juste encore assez de sodium pour vivre (je buvais de la soupe et de l'eau gazeuse, donc salée, le reste, je le rendais).

    Trois jours en réa, puis dix jours en diabéto, personne ne voulait croire que j'habitais en Grèce et que j'étais archéologue : elle délire celle-là ! :D Et puis j'ai demandé à la première prise de sang si je pouvais avoir des enfants, si c'était héréditaire. On m'a dit que NON, j'ai dit, okay, alors c'est super, si ça s'arrête avec moi, alors ça va.

    Je suis rentrée en Grèce, j'y ai trouvé un chouette médecin, sage et pas contrariante et j'ai continué mon bonhomme de chemin. Quelques mois après, j'ai rencontré mon mari, il a tout appris en même temps que moi et ça m'a fait beaucoup de bien... :)

    Quant aux causes ?

    J'ai eu une maladie virale l'été précédent sur le chantier qui m'a laissée exangue ; elle a touché deux autres personnes, mais je suis la seule à avoir dormi presque trois jours. A part ça... ?

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    ah mon tour..

    j'avais 15 ans... depuis presque deux mois je buvais énormément, l'eau ne suffisait je me levais la nuit pour boire du lait. J'étais épuisée, cadavérique... 38 kg, on voyait les os de mon visage.

    Ma mère inquiète m'a fait faire une prise de sang.

    Le jour de la rentrée j'ai eu peur en me voyant dans la glace. Le lendemain... Je me souviendrais toujours de ce fameux 1er jour... prise de sang le matin. Ma mère en sortant m'offre une lunette ( gateau sablé à la confiture de groseille mon régal à l'époque) en sortant du labo. Ma marraine était là pour son voyage de noces, elle est infirmière, et décide de m'emmener pour la journée avec elle à la mer. J'ai passé la journée à boire du banga et manger des madeleines et dormir sur la plage. Nous sommes rentrés trés tard, il faisait nuit.

    En rentrant chez mes parents, j'étais aux toilettes quand derrière la porte mon père m'a dit :"il faut aller à l'hopital, tu dois passer des examens complémentaires..." En fait mes parents avaient passé la journée à m'attendre j'étais à presque 6 g et je devais de toute urgence rejoindre l'hopital à 50 km de chez moi... en fait tout pret de là où j'étais à la mer.

    Nous sommes partis mais je me doutais qu'il ne s'agissait pas d'examens.. en arrivant on m'a mis sous perf + insuline et comme j'avais faim mon père est allé me chercher un croque monsieur et une bouteille de coca ! je vous dit pas la tête de l'infirmière en entrant dans la chambre mais bon... ni mes parents ni moi ne savions ce que cela signifiait le diabète... il y a 20 ans !! il a fallu 1 semaine à mes parents pour m'annoncer le verdict... en accord avec les médecins... et encore parceque je l'ai revendiqué ! et dans la foulée... on m'annonce qu'on doit m'enlever un rein.. je me souviens trés bien avoir voulu mourir ce jour là...

    Aujourd'hui j'ai muri, grandit... et je suis heureuse de vivre ! :ange:

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    Bonsoir,

    J'aime bien répondre à ce genre de messages un peu HS pour le forum.

    Alors moi j'avais 11 ans et je venais de rentrer en 6ème qd j'ai atterri à l'hopital.

    En fait j'avais eu qq alertes déjà en juillet = pdt une rando, une sorte de malaise arrivée en haut de la montagne et une fatigue inhabituelle. Et puis je commençais à boire plus et j'avais les lèvres extrêmement gercées (je ne sais pas si c'est significatif).

    Sinon, ça été très classique : j'ai perdu pas mal de poids (c'est ce qui a inquité mes parents). Moi qui était plutôt bien en chaire, j'étais devenue cadavérique à faire peur. Je buvais comme un trou (mais de l'eau car il n'y a que ça chez mes parents), j'avais faim (comme d'habitude !) mais surtout surtout, et c'est ça qui moi m'inquiétait : j'étais extrement fatiguée, à en pleurer ! J'étais épuisée, je n'avais plus envie de quoi que ce soit. Avant la rentrée j'avais déjà repris la natation (jen faisais bcp à l'époque). Je ne voulais pas y aller parceque je n'y arrivais plus, j'avais froid, je me sentais mal dans l'eau, je rentrais en pleurant ... je pleurais pour un rien.

    Le deuxième jour de 6ème on a eu sport ... athlétisme ... première course sur une vraie piste d'athlétisme de 400 m et j'ai fait un malaise à 200 m. Je n'ai pas perdu connaisance mais il a fallut que je m'assoie et que je reprenne mes esprit ... personne n'avait noté et je n'ai rien dit.

    Entre temps j'ai été examinée par mon médecin généraliste qui a tout de suite trouvé ce que c'était puisque il m'a fait faire pipi sur une bandelette (je n'oublierai jamais la couleur de cette bandelette) par contre je n'ai pas bien compris son raisonnement puisqu'au lieu de m'envoyer directement à l'hosto il m'a fait faire une prise de sang, qui a montré une glycémie à jeun à 3 g (seulement). Finalement, j'ai aterri à l'hopital rapidement, dans un service de pédiatrie de l'hopital où travaillait ma mère. Après c'est un peu le trou noir ... Je pleurais beaucoup avant, d'épuisement, mais après je n'ai pas versé une seule larme.

    Voilà ... en réalité je ne me souviens de pas grand chose à part cette fatigue, ce malaise en sport et la couleur de la bandelette :epaules: . C'était il y a un peu plus de 17 ans ... :papi: ça commence à faire longtemps ! J'ai passé plus de temps did que non did et je ne me souviens plus tellement comment c'était "avant" : et vous ?

    Leelette

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    A mon tour !

    J'en ai parlé un peu dans ma présentation, mais je vais être un peu plus précise.

    J'avais alors 23 ans, et en séjour pour une année d'étude à Cambridge (uk)... Lors du deuxième trimestre, j'ai également ressenti une grande fatigue, très soif également, mais curieusement (Je m'aperçois que beaucoup de gens n'arrivent pas à se dire que quelquechose ne va pas) j'ai mis cette grande fatigue sur le compte de la vie trépidante des étudiants en angleterre... (beaucoup de travail, beaucoup de sorties, beaucoup de sport également...journée commençant par de l'aviron avant d'aller en cour à 9 heures...)

    Je suis rentrée pour les vacances de Paques (on avait 5 semaines)... Tout le monde m'a trouvé bien changée, amaigrie (mais j'ai plutôt trouvé ça flateur) mais seule ma mère s'est inquiétée...J'ai vu deux généralistes qui n'ont rien trouvé... (A postériori, je leur en veux un peu, mais en même temps je n'ai pas du être claire du tout sur les symptomes...)...Un truc m'ennuyait quand même c'était ma vue qui baissait ... Je suis allée voir un ophtalmo en urgence (je voulais régler ça avant de retourner en angleterre...) qui m'a fait un fond d'oeil et prescrit des lunettes... Je me rappellerai toujours être allée ensuite chercher des lunettes avec ma mère quelques heures après, mais le produit destiné à dilater la pupille m'a fait un effet incroyable puisque je n'ai rien vu de toute la journée... C'est donc ma mère qui a choisi les lunettes puisque je ne les voyais absolument pas...

    Les jours suivants, la vue a encore baissé, et les lunettes ne m'allaient plus (là c'est devenu très inquiétant)... Je suis retourné chez le médecin à à la demande de l'ophtalmo (et surtout de ma mère...) que j'avais rappellé, qui a fini par me prescrire un bilan sanguin...

    Le résultat a été donné dans la journée (je ne me rappelle plus le taux de sucre mais c'était sans appel...) Le labo m'a dit d'aller tout de suite aux urgences...

    Là encore, ma mère a pris les devants et a décidé que j'irai au CHU de POITIERS (où je faisais mes études) plutôt que dans le petit hôpital du coin...le soir même (avant d'aller au CHU) je me rappelle avoir cherché sur l'encyclopédia universalis ce qu'était le diabète, et avoir fondu en larmes devant un texte pas du tout destiné à dédramatiser...

    Une semaine d'hospit dans un CHU super... Par chance, j'avais pas mal de famille, mon chéri, et d'amis qui m'ont soutenu le moral qui n'était pas au beau fixe...

    Je voulais retourner en Angleterre dès la semaine d'après... Mes parents n'étaient pas très chauds... Grace à l'équipe médicale, on a trouvé un arrangement... Je rentrerai en Angleterre 10 jours après la Rentrée officielle... (Il a bien fallu ça, déjà pour que je retrouve la vue...La vue, c'était aussi ce qui me donnait le moral à zéro à l'hôpital, puisque malgré mes lunettes neuves, je ne pouvais absolument pas lire...La vue est revenue un matin, comme par enchantement...Les lunettes ont été recyclées en lunettes de soleil, maman les avait bien choisies...)...

    Le reste de l'année en Angleterre s'est passée merveilleusement bien... J'ai repris le sport tout de suite, tout le monde m'a beaucoup soutenu en Angleterre (où les gens sont semble t-il plus au courant de cette maladie qu'en France), J'ai fait la fête (en limitant quand même ma consomation de bière (c'était un peu dur), J'ai eu mes examens... (J'ai finallement pas décidé de passer les épreuves française pour finaliser mon DEA...n'ayant aucune intention de faire une thèse après coup...)

    C'est marrant, mais pour moi, cette année 1998 a été mon meilleur souvenir d'études, sans aucun doute...malgré l'arrivée de cette maladie...

    L'autre conclusion auquel j'arrive, c'est qu'il faut toujours faire confiance à l'instinct maternel... C'est la première à avoir soupçonné quelque chose de grave, et à avoir insisté pour qu'on trouve ce que ç'était...Merci maman... J'espère que j'aurai le même instinct maternel si quelque chose cloche chez Jules...

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    A mon tour...

    C'est bizzarre, quand j'y repense.

    J'avais 18 ans, j'étais en 2° année de médecine et je me rappelle bien avoir eu quelques mois avant la découverte du diabète un cours de sémiologie sur...le diabète et ses complications. Pour la première (et seule) fois au cours de mes études, j'ai pensé que c'était une maladie affreuse et que j'avais bien de la chance d'avoir échappé à ça...il faut croire qu'un méchant djinn a entendu ma pensée et a voulu me jouer un vilain tour...

    Bref, l'année se passe bien, je me trouve un petit copain, je prends la pilule. J'ai un appétit d'ogre mais comme j'ai grossi :siffler: personne ne me croit malade. Je me lève une à 2 fois la nuit pour pisser, ça ne m'inquiète pas plus que ça.

    Bilan de pilule à 3 mois : 1,6 grammes de gycémie.

    Je me rappelle de mon père complètement excité à la maison parce que fou d'inquiétude (il est aussi médecin).

    J'ai refait 3 prises de sang dans le mois qui a suivi, toujours dans les mêmes eaux.

    Puis un bilan hospitalier en diabéto avec HLA, Anticorps et cie.

    J'ai eu des ADO quelques mois pour retarder la mise sous insuline :grrr:

    avec un régime draconien que je suivais très sérieusement car j'avais retrouvé des glycémies normales et j'étais persuadée de ne plus être diabétique, que c'était une erreur de diagnostic :idea:

    Bref, un an après ce diagnostic, je voyais bien mes glycémies "remonter" tout doucement, c'est à dire que le matin au lieu de 75 à 80 j'avais 100 à 105 :mdr: . Je suis alors partie en vacances en italie avec mes parents et j'ai mangé plein de pates, et là j'ai passé mes vacances à boire, boire, boire 4 à 5 L par jour, à pisser tout autant, à être crevée et l'hospitalisation pour mise sous insuline en rentrant a été un réel soulagement.

    Ca fera 11 ans en avril ; 12 ans pour la première glycémie élevée.

    Dans les facteurs déclenchant les médecins n'ont rien retenu. J'ai été vaccinée contre l'hépatite B quelques mois avant les tout premiers symptômes.

    Un professeur d'immunologie que je connais par ailleurs m'a dit que c'était très certainement la cause du DID, mais ma diabéto a nié toute corrélation possible.

    Avec le recul, je pense que c'est multifactoriel de toutes façons mais que le vaccin a joué un rôle.

    Je suis très mal à l'aise quand je dois rappeler ses obligations vaccinales à un soignant "anti-vaccination contre l'hépatite B", et ils sont légion dans la Drôme....

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    Ca fait quelque chose de lire vos récits... pour les ados, surtout, (Mag, Leelette, Frdette et Moune); je pense à l'état d'esprit qu'on a à cet âge... et je suis heureuse que vous soyez de jeunes femmes épanouies aujourd'hui! le did ne rend-il pas plus fort, au bout du compte? Comme certaines ici le savent bien, la découverte de mon did est récente et ce soir, je n'ai pas envie de m'y replonger. j'en parlerai plus tard...Belle idée que ce post, HS mais eminent! :)

    Chat biscotte, t'étais ou en Angleterre?

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    Moi aussi, ça fait plus longtemps que je vis avec le did que sans et tout comme toi Leelette, eh ben, je ne me rappelle plus vraiment comment était la vie avant. J'ai du mal à me dire qu'il y avait une époque où mon premier geste du matin n'était pas une glycémie, que mon dernier geste non plus.

    J'étais également en 6ème, c'était en janvier. Comme vous toutes, je maigrissais et j'avais continuellement soif, et tout comme vous, ma maman s'est inquiétée (Ah ces mamans, j'espère faire aussi bien qu'elle !) mais c'est là que j'ai eu beaucoup plus de chances que beaucoup d'entre vous : notre médecin de famille a "tilté" immédiatement, c'était un lundi. Le mardi matin, une infirmière est venue me faire une prise de sang et le mercredi, j'étais hospitalisée pour une bonne semaine. Je ne me rappelle pas des détails sauf la très grande fierté que j'ai épprouvée lorsque je suis arrivée à me faire ma première injection toute seule quelques jours après.

    Quelques mois avant la découverte, j'avais fait une grave conjonctivite avec beaucoup de fièvre, mais l'hypothèse avancée par les médecins quant à la survenue de ce did serait une réaction psychologique : quelques mois avant, j'ai perdu coup sur coup mes 2 grands-parents que j'adorais.

    Je n'ai pas l'impression que le did m'ait empêché des choses dans ma vie : j'ai toujours pu participer aux voyages scolaires (et maintenant en tant que prof, je serais bien paniquée à l'idée d'emmener de jeunes did en sortie...!), j'ai été interne en lycée, j'ai passé 2 ans d'études en Allemagne. Mieux, le did m'a évité de valdinguer dans le nord de la France ou dans la banlieue parisienne lors de ma première mutation ! Et il permet chaque année à mon mari de rester près de nous !

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    Guest Anonymous
    Mieux, le did m'a évité de valdinguer dans le nord de la France ou dans la banlieue parisienne lors de ma première mutation ! Et il permet chaque année à mon mari de rester près de nous !

    C'est super quand on a quelques avantages des fois, dus à notre maladie.

    Moi, il m'a permis d'avoir un appart (merci maman) quand j'étais en fac car les files d'attente au resto U, je ne les gérais pas du tout du tout. Et c'est sans doute par défi pour ce diabète que je suis allée vivre deux ans au Moyen-Orient, je ne crois pas que j'aurais fait cette petite folie si je n'avais pas été did... et ce voyage a définitvement changé ma vie ... comme quoi :) .

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    Alors moi j'avais 7 ans , je ne me rappelle pas trop mais tout de meme des images !

    Il parrait (jme souviens pas) c'est maman qui m'a dit que je buvais beaucoup, je me levais la nuit et plusieurs fois pour boire c'est ce qui a inquiétait mes parents. Donc rdv chez mon généraliste !

    En plus j'avais un "bobo" qui guerissait pas , là mon doc a fait le lien mais prise de sang pour etre sur !! (je n'ai aucun did dans la famille)

    L'apres midi je me souviens j'avais un anniversaire et maman est venue me chercher un peu avant l'heure prévue sans m'alarmer , jusque là j'avais pas trop peur (sauf que maman m'a dit de poser le carambar que j'été en train de manger , je ne comprenais pas trop ??? mais pas d'affolement du tout ) puis là j'arrive a la maison il y avait mon docteur (bizarre !!! ) chez moi maman avait deja fait mon sac pour l'hosto et mon frere pleurait (il été plus grand a compris que le did n'été pas rien et a cru que j'allais mourrir!!) et tout le monde faisait une salle tete !

    Une chose dont je me souviens enormement c'était le trajet dans la voiture avec papa et maman assez triste pour ainsi dire !

    Ensuite a l'hosto tout s'est enchainé heureusement ma maman est restée avec moi tous les jours, toutes les nuits ! et c'est elle qui a tout pris en charge, car j'été trop jeune pour faire les piqures.... donc elle a tout fait et ensuite on est retourné a la maison et ma maman m'a bien expliqué que les piqures ce serait toute la vie , que le diabete ne se guerissait pas mais qu'en revanche il se soignait et que je pourrai avoir une vie toute a fait normale , manger presque de tout et meme du sucre mais avec moderation et intelligence (envoi d'insuline) elle a énormement relativisé et je n'ai jamais eu peur du diabete !!!

    et la vie a tres vite repris son cours !!! les premieres années j'été super bien équilibrée mais a l'adolesecnce ca s'est ENORMEMENT gaté !!! bref ca c'est une autre histoire ...

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    Vos témoignages sont émouvants et encore plus ceux des tout petits, comme Hipa. Comme j'étais déjà adulte quand ça m'est arrivé, je n'ai pas le même vécu du tout. C'est moi qui ait empêché la famille de venir me voir ou limité les appels téléphoniques des gens en pleurs à cause du drame qui m'arrivait. Et appris à tous le b a ba et à regarder quelqu'un faire une piqûre : mes deux collègues masculins sont devenus tout blancs et ont failli tourner de l'oeil au restau, mais ils ont été volontaires :calin:

    J'ai passé plus de temps did que non did et je ne me souviens plus tellement comment c'était "avant" : et vous ?

    Forcément, j'ai passé beaucoup plus de ma vie non diabétique, mais je dois avouer que je préfère ma vie avec le diabète ou depuis le diabète :rouge:

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    Salut les filles,

    Vos témoignages confirment bien l'idée que je me faisais de cette maladie !! Rien ne nous y prépare et notre vie chamboule du jour au lendemain.. :larmes:

    Perso, cela a été très dur de le découvrir à l'adolescence et l'année où je quittais papa-maman pour prendre un appart' seule et vivre ma vie d'étudiante..j'ai tjs fait mes piqures avec application mais parfois les dérives étaient tentantes: soirées arrosées, cigarette (mais jamais plus !!), boulimies..bref je crois comme tt adolescent !!! :fou:

    je le vis bcp mieux depuis que je suis femme et maman (et oui on trouve un équilibre).. :amiami::bebe1:

    Auj' je me dis il y a bcp plus grave et ça fait partie de ma vie, voilà !! :P

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    Comme Leelette et Virginie, ça remonte à longtemps et je ne me rappelle plus très bien... C'était en 1989, j'avais 11 ans et je maigrissais alors que je mangeais bien et que je n'étais déjà pas très épaisse au départ. C'est ce qui a inquiété ma mère, et qui l'a conduite à m'emmener chez le médecin de famille. Il a du penser tout de suite au diabète :bravo: puisque j'ai eu une prise de sang (ou 2, je n'en suis plus très sûre). Il me semble que j'étais entre 3 et 4g à jeun. Le médecin a alors dit à ma mère que j'étais diabétique, que je ne devais pas manger de sucre rapide et limiter les lents, en attendant que j'aille à l'hôpital. Je me rappelle que tout le monde faisait la tête à la maison, que ma mère m'a dit que j'aurai des piqûres et que je n'étais pas contente du tout...

    Quelques jours plus tard, j'ai été hospitalisée au CHU de Rouen, pendant 2 semaines, et j'ai appris à faire les dextros avec les bandelettes colorimétriques, et les piqûres avec un stylo (non jetable bien sûr). Je me souviens surtout que tout le monde était gentil, et que le diabète ça n'avait pas l'air si terrible ! Et puis j'avais très faim, tout le temps, et je trouvais la nourriture de l'hôpital délicieuse ! :miam:

    Il faut dire que j'avais du retard à rattraper !!

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    c'est "marrant" mais souvent je me dis aussi que si je n'avais pas vécu tout ça je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui... je serais plus égoïste, moins combattive... je suis persuadée que la maladie m'a rendu plus fote... de là à dire "heureusement que je suis tombée malade"... non quand même pas... avant... j'avais moins peur de la mort aujourd'hui je me dis que parfois on la touche de plus prés quand on fait des hypos..

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    A moi maintenant!!!

    C'était en mai 1983!! J'étais en fin de 6° et comme j'avais loupé l'entrée en 6° à horaires aménagés (avec le conservatoire) cela avait été une année très chargée!!!

    J'étais une petit fille très menue avec peu d'appétit, ayant très peur du noir !!!(vous allez comprendre la raison de ce détail!!!)

    On avait enterré mon arrière grand mère en Avril et déjà là ma grand mère m'avait trouvé une petite mine.

    Je me suis mise à boire un peu plus que d'habitude et donc je demandais facilement à aller aux WC, mon appétit était toujours assez faible. Puis la soif s'est faite plus intense et donc l'envie d'uriner aussi au point de commencer à me lever la nuit ce qui ne m'arrivait jamais auparavant!!!

    Je me sentais très fatiguée mais maman pensait que comme c'était la fin de l'année et qu'il faisait chaud il n'y avait pas lieu de s'alarmer!!! Mais lorsque je me suis mise à ne presque plus rien manger et à me lever toutes les 2 heures pendant la nuit... là elle a appelé la généraliste.

    De plus mon père qui avait essayé de faire sa "poire" seul dans son garage avec un alambic fabrication maison, trouvait que parfois cela sentait l'acétone mais sans savoir où!!!

    Donc le mercredi (je m'en souviens très bien) la généraliste vient à la maison, m'ausculte mais ne voit rien de particulier et prescrit des analyses en laboratoire. Nous ne pourrons aller à ce RDV que le samedi matin!!! Mais surtout il n'y avait pas pour elle de symptômes flagrants de quoi que se soit!!! Ces symptômes se sont exagérés dès le lendemain, constipation, plus du tout d'alimentation, perte de poids massive (en 4 jours je vais perdre 9 KG! je ne peserai à mon arrivée à l'hosto que 20kg!!)

    Les examens sont faits le samedi matin et je ne suis que l'ombre de moi même, ma prof de harpe a dit de moi que l'on pouvait voir à travers mes mains quand je jouais!!!

    Mes parents morts d'inquiétude (mon père a épluché les encyclopédies Universalis à la recherche de ce que je peux bien avoir en passant d'ailleurs sur diabète mais en pensant que ce n'est pas ça!!) pensent à un truc méga grave genre leucémie foudroyante et m'emmènent avec mes frères et soeurs dans notre maison de campagne du samedi midi au dimanche soir, en pensant que cela me fera du bien!!! Je ne me souviens pas vraiment du WE à part que je passe mon dimanche au lit!! Mon père pendant ce WE s'est rendu compte que l'acétone venait de moi!!!

    Nous rentrons, mes parents appelle notre jeune voisin qui vient juste d'ouvrir son cabinet de médecin mais lui non plus ne voit pas ce que je peux avoir!!! Nous sommes à table (chips, jambon, haricots verts!!) il y a un silence assez affreux dans mon souvenir, je ne mange rien et là le téléphone sonne (là où nous étions en WE il n'y en avait pas!!!) mon père se précipite puis appelle ma mère puis redescent aussi vite, je dis "c'est pour moi?" il répond "ce n'est pas grave mais tu en as pour toute ta vie!!!"

    Se précipite chez le voisin pour lui dire mais moi je n'en sais pas plus. Ma mère revient et nous dit alors que je dois aller à l'hosto d'urgence et là je reste stoïque sans comprendre alors que ma petite soeur fond en larme. Mes deux ainés je ne m'en souviens pas!!

    On part avec un petit détour chez la généraliste qui tentait de nous joindre depuis le samedi AM, et elle dira à mes parents (ils me l'ont dit bien plus tard) que je suis à vue de nez (j'étais restée dans la voiture)très mal en point et qu'il ne faut pas trainer!!

    Arrivée aux urgences où mon père n'a pas su entrer en voiture donc on y va à pied, re pipi car on nous fait attendre alors qu'il est 22h30 et qu'il n'y a personne, puis on nous prend et là on me demande si je veux uriner, ma mère dit que je viens de faire mais moi je réponds que oui, alors pipi pot, prise de sang et au bout de 5 minutes aller direct en chambre (je ne sais toujours rien!!) on m'installe dans une chambre et ma mère rappelle que je suis constipée depuis 5 jours, donc on me met un microlax, je m'allonge sur le lit et là plus rien! Je viens de tomber dans le coma acidocétosique!!

    En fait je suis arrivée avec plus de 8g de sucre dans le sang!! A peu de choses près cela arrivait chez moi!!!

    Ma mère est restée avec moi pendant les 15 jours d'hospit, j'ai eu du mal à parvenir à me piquer et une très gentille bonne soeur m'a expliqué ce dont je souffrais et comment cela marchait!!!

    Je n'ai pas du tout réalisé ce qui m'attendait en fait ce n'est que plus tard que j'ai enfin réalisé.

    Ce qui m'a bien aidée à cette époque ce sont les colos AJD car au moins je ne se sentais plus si seule, bon c'est là aussi que j'ai appris à faire des conneries!!! :non::non:

    Voilà c'était il y a 23 ans mais c'est toujours très frais dans ma mémoire!! :ange:

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    Je suis toujours étonnée que les souvenirs soient toujours aussi frais!!!

    Mais ce n'est pas un si mauvais souveir!! Les infirmières étaient super sympas, j'étais la grande soeur du service (j'étais dans un hopital pour enfants!!)

    C'est sur si un jour un des enfants devait devenir DID je réagirais super vite et surtout je leur expliquerai tout de suite!!!

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    On a découvert mon diabète à l'âge de 8 ans en 1976.Je devais partir en colonie de vacances avec le CE de l'entreprise de mon père. Avant il y avait une (trés sérieuse) visite médicale...et là j'avais du sucre dans les urines ....

    Le médecin s'alarme, pour me rassurer on me dit que c'est sûrement les fraises au sucre de la veille, mais j'ai quand même droit à une prise de sang !

    Je me souviens que je ne suis pas partie en colo...par contre j'ai été hospitalisée un mois à l'Hopital des enfants à bordeaux .

    A ma sortie, j'avais des injections d'insulines (2 je crois), avec des seringues en verre et des aiguilles réutilisables (pas loin de 6/7 cm !) et stérilisables que ma maman faisait bouillir .

    Un régime draconien (on pesait même les feuilles de salade), un diabéto trés "positif" qui avait expliqué à ma mère que ma vie était foutus, que si j'arrivais à l'âge adulte, ce serait aveugle, que je ne serais jamais maman, handicapée pour la vie, que je ne devais surtout pas faire de sport ...etc

    Heureusement, j'ai changé de diabéto peu de temps aprés, j'ai pratiqué les colos de AJD rapidement ("l'oeillet des pins") et j'ai eu la chance d'avoir une maman aide-soignante qui bossait dans un hopital où elle était bien conseillée !

    L'adolescence a été mouvementée, j'ai fini par attérir à 15 ans à Niort dans un établissement pour enfants DID .

    Puis les lecteurs de glycémies sont arrivés, mais je n'en ai eu un que tard...

    J'ai fait mon école d 'infirmière (choix fait trés jeune et înfluencé par celles que j'avais rencontré plus jeune), et fait du sport (sélection équipe de France de baseball)....et puis un mec, un mariage, un puis deux enfants....

    Aujourd'hui je vis mon diabète comme un handicap plus qu'une maladie .Ca veut dire qu'il ne m'empêche pas de vivre, et je fais en sorte de ne pas lui donner plus de place qu'il n'en mérite.

    Je suis la seule diabètique de la famille, si mes enfants deviennent diabétiques, je me dis qu'ils pourront avoir une vie normale si je les aide à bien avancer avec .

    Ce qui m'inquiète plus aujourd'hui c'est les 30 ans de diabète qui sont derrière moi....je crains de plus en plus que soudain plein de complications me tombent dessus....

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    je me souviens en effet de ces seringues en verre que je voyais mon gd-père utiliser !! Quelle horreur, cela devait être très douloureux !! :larmes:

    Pour ce qui est des complications, perso, je n'y pense pas car je me dis que j'ai une hygiène de vie "au dessus de la mormale" par rapport aux autres gens, alors croisons les doigts ppur que cela fasse pencher la balance en notre faveur !! :fou:

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    à mon tour...

    Je suis une toute jeune did :rouge: , et oui, même pas deux ans derrière mois...

    Alors que j'attendais Adèle mon troisième bébé, les analyses d'urine ont commencé à être anormales (14 gr de sucre!!) au quatrième mois;

    j'avais toujours un drôle de goût dans la bouche...et je me sentais ramollo..trop ramollo pour un second trimestre de grossesse, toujours fatiguée.

    La gynéco m'a envoyée chez le diabéto au cinquième mois, après le test o'sullivan; Elle pensait à un diabète "rénal" :epaules: . Le diabéto n'y a pas été pas quatre chemins et m'a fait hospitaliser le jour même. Insuline, bilan sanguin (glycémie à 2)avec anti-corps positifs et le diagnostic est tombé comme une bombe (mais le diabéto ne s'était pas trompé et ne m'a jamais laissé croire que je guérirai, heureusement!!). Mon did c'est déclenché à l'occasion de la grossesse, il se serait déclenché un ou deux ans plus tard de toutes façons. Diabète "juvénile"??????? :grrr:

    Voilà; Contrairement à vous toutes qui avait témoigné (sauf Isa qui était déjà presque trentenaire) , j'avais vécu 34 ans sans ce compagnon. Je me rappelle parfaitement de la vie d'avant, celle de l'insouciance et du nutella sans restriction, des promenades avec les enfants sans lecteur, du sport sans sucre sur soi, des voyages sans boîtes d'aiguilles, des journées et des nuits sans hypos...et j'en passe :larmes:

    Ma vie a basculé tout à coup. J'ai pris conscience de ma propre mort au moment où j'ai donné la vie à mon troisième enfant. Quel combat j'ai mené, intèrieurement, pour élever Adèle comme les autres, pour garder les idées roses ! Et tout ce courage qu'elle m'a donné en retour!

    J'ai dû accepter l'idée de ne jamais guérir , d'être en colère, d'être affaiblie, de faire des malaises devant mes enfants, de ne devoir ma survie qu'à l'insuline. J'ai expliqué à tout mon entourage en long en large et en travers, Je suis devenue plus tolérante et douce envers les handicapés, les vieillards, les paumés . Comme Fredette aujourd'hui je me sens plus forte. Plus mûre, plus généreuse aussi. Mais j'ai quand même été très malheureuse, pendant un an environ.

    La plus belle chose que le diabète m'a donnée, je vais vous la dire, je ne l'ai jamais dite à personne, c'est les paroles de mon mari, un jour de l'été dernier alors qu'on partair en vacances: "Je préfèrerais être malade à ta place". Voilà, le diabète m'a donné l'occasion d'entendre ça de l'homme que j'aime...depuis 18 ans.

    Bon, c'est un peu larmoyant désolée , il n'y a qu'ici que je peux parler ainsi, ça fait du bien. Sinon, comme fille je suis assez rigolotte hum hum...

    Aujourd'hui, ça va, je gère, Adèle est adorable et a une santé de fer j'aime à croire que c'est les 9 mois d'allaitement qu'on a eu toutes les deux, malgré le did! Et j'en suis très fière!

    merci de m'avoir lue jusqu'au bout :):amiami: à bientot!

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    Guest Anonymous
    "Je préfèrerais être malade à ta place".

    J'ai aussi entendu ça plusieurs fois dans la bouche de ma maman.

    Quelle belle preuve d'amour de nos proches :joie:

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    ... Au tour d'une toute vieille did :siffler:

    Pour moi, comme Softball:

    découverte en 1976..., j'avais 4 ans et j'ai passé mon 4ème anniversaire à la clinique (ce qui n'est pas un mauvais souvenir du tout! Mille mercis aux infirmières de l'époque! :amour: )

    Logiquement, je n'ai pas de souvenirs précis :D .

    J'ai parlé avec ma Maman avant de poster sur le forum et on a bien rigolé..., parce que justement, mes souvenirs sont en partie totalement "imaginaires" :siffler: .

    Bref.

    J'ai eu la très grande chance que mon diabète soit découvert très tôt.

    Mes parents ont remarqué que qch "clochait" quand j'ai commencé à faire pipi au lit toutes les nuits :ange: (alors que j'étais propre depuis un bout de temps)

    Maman en a parlé au pédiâtre, qui lui a conseillé de faire une analyse d'urine à l'occasion (Chapeau à ce toubib! :amen: )

    Mais...

    Maman a oublié, respectivement, n'ayant aucune idée de ce qu'était le diabète..., elle n'a pas pensé à faire ce test rapidement et c'est probablement ce qui m'a "sauvée".

    Je m'explique:

    Maman m'a dit que les bâtonnets ont traîné sur la commode du living...

    J'ai continué à faire pipi au lit...

    30 ans plus tard, il est clair que mon diabète n'était pas encore vraiment "installé".

    On parlerait peut-être de lune de miel actuellement (???)

    Ce n'est donc qu'un mois après la visite chez le pédiâtre que le test d'urine fut fait et il indiquait à peine 1+...

    "A peine", mais trop quand même.

    Suivit logiquement une glycémie, avec comme résultat un chiffre légèrement supérieur à la normale.

    Au début , j'ai été mise à un régime très strict et mes glycémies étaient ok.

    Je n'ai pas trop insisté sur les détails, parce que j'ai vu que je faisais beaucoup de peine à Maman en lui posant ces questions! :larmes:

    Après quelques mois de régime totalement inadapté, j'ai quand même fini à la clinique.

    J'en garde un souvenir très particulier et merveilleux: il y avait un tas ééééénorme de petits gervais dans cette clinique :amour::lol: !

    En fait, comme je pétais le feu puisque je n'avais pas de trop mauvaises glycémies..., les infirmières me trimbalaient partout avec elles, parce que je m'ennuyais. Encore une fois, un grand merci à elles!

    J'ai donc probablement vu des petits gervais dans la cuisine et, du haut de mes même pas 4 ans, j'en ai gardé le souvenir d'une montagne!

    Voilà pour la découverte de mon did, qui ne fut absolument pas traumatisante POUR MOI!

    La sortie de la clinique le fut par contre pour mes parents.

    2 injections (monotard et actrapid) quotidiennes, adaptées en fonction d'un séjour en clinique.

    A peine dehors à passer la journée à jouer: hypos, hypos, hypos... :grrr:

    A l'époque, personne n'avait expliqué ce qu'était une hypo à mes parents!

    Si! Une baisse de la glycémie :mdr:

    Et ça "risquait" d'arriver!

    Injecter un demi glucagon à l'époque, n'était pas imaginable.

    Par conséquent, arrive le seul souvenir atroce que j'ai de mon diabète: les comas hypoglycémiques.

    Je n'en connais pas la fréquence exacte, mais je sais qu'ils étaient nombreux (ce qui me semble logique à 4 ans)

    Je n'étais pas fichue de dire quand je me sentais mal, je disais seulement "je me sens mieux" à la fin d'une hypo!

    Bout de chou de 4 ans + glucagon entier = 24h à être malade comme un chien, en passant les détails! :sad:

    Comme quoi, ça m'énerve parfois de lire (docti) que les progrès ne sont pas rapides... ;)

    Grâce à mes parents, qui ont magnifiquement caché leur "type 4", j'ai tout fait comme les autres.

    Comme Magali, j'en ai probablement fait plutôt plus!

    En partie par provocation?

    Entretemps, je crois bien que oui! :rouge:

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