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Endocrinologie et intestin


pounine
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Je lis en ce moment un bouquin qui s'appelle "le charme discret de l'intestin", un bouquin qui a fait l'objet de pas mal de médiatisation ces derniers temps, puisqu'il s'agit de vulgariser les connaissances médicales de cet organe méconnu et mal-aimé.

Je l'avais acheté parce que le thème m'amusait et aussi parce que je me disais que ca parlerait aussi peut-être un peu de diabète. Il est assez facile à lire et il y a quelques illustrations. Je ne l'ai pas encore terminé mais je trouve cet ouvrage vraiment intéressant, parce qu'il permet de mettre en lumière des interrogations que nous autres diabétiques, nous nous sommes toutes plus ou moins posées. Enfin je généralise peut-être un peu vite, je me les suis posées à un moment ou à un autre en tout cas ! Quelques exemples :

"Mais le pancréas, hormis l'insuline, il sert à quoi ? Et si on nous l'enlevait, ca changerait quoi ?" - Franchement, vous avez une réponse claire sur le sujet ? Personnellement, je n'ai jamais vraiment compris.

"C'est quoi en fait l'endocrinologie ? Et pourquoi cette spécialité n'est pas rattachée à un organe, comme de nombreuses autres spécialités (pneumologie, cardiologie, etc.) Et d'ailleurs, pour les greffes d'ilots, qui est-ce qui opère ? Un chirurgien endocrinologue, cette spécialité existe ?"

"Et pourquoi on digère plus lentement certains aliments ?" J'entends au sens "moléculaire" (pardon, ce n'est peut-être pas le bon terme).

Et bien j'ai eu des débuts de réponse en lisant ce bouquin. Et cela ouvre aussi d'autres perspectives sur des intolérances, des allergies, etc. J'ai pensé à toutes celles du forum qui enchainent les maladies auto-immunes ou dont les enfants sont touchés. J'ai aussi un peu découvert ce qu'était le système lymphatique, ce truc dont on a dans notre vie à un moment ou à un autre entendu parler mais dont on ne sait pas du tout à quoi il sert.

Si certaines d'entre vous l'ont lu, j'aimerais bien avoir vos impressions.

Et du coup, je me pose une question : comme le pancréas est quand même bien relié à l'intestin (non, amies des professions médicales, ne tapez pas, je ne suis pas de la profession, vous excuserez les approximations !), existe t'il des études/réflexions sur les liens entre les deux ? Quels sont les "ponts" d'étude entre l'endocrinologie et la gastroentérologie ?

Je n'ai la réponse à absolument aucune question posée ci-dessus et mes interrogations sont surement mal posées vu que je ne suis pas dans les professions médicales mais ces sujets m'intéressent, parce que j'ai l'impression qu'il nous échappe toujours un truc quand on parle de traitement du diabète. Et si justement, une partie de l'explication ne se trouvait pas dans les intestins ou le système digestif ?

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Up Pounine car je trouve tes questions très interessantes et qu'elles me touchent aussi! D'autant que si mon enfant ou moi développont d'autres maladies, j'aimerais mieux les comprendre.

J'ai une amie qui a lu ce livre et m'a conseillé de l'acheter.. J'avais peur qu'il soit un peu "indigeste" (excusez le jeu de mot :) ) mais tu as l'air de dire qu'il se lit plutôt facilement je vais envisager de l'acheter.

Si certaines ont des réponses à apporter sur ce sujet...

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il faut que je vous fasse un bref retour de la conférence recherche de l'ajd. Il y a été abordé rapidement le lien hypothétique entre flore intestinale et développement d'un diabète de type 1 avec l'idée sous jacente de donner certains probiotiques en prévention.

 

Faut que je lise ce bouquin !

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  • 1 month later...

Va falloir qu'on trouve un endoc qui veut bien répondre aux questions !

J'ai prévu de vous faire une petite synthèse de ce que j'ai trouvé dans ce bouquin concernant le diabète. La suite bientôt

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Voici les quelques développements que j'ai pu glaner dans le livre concernant le diabète. Attention, j'ai complètement tiré du contexte les développements et si vous voulez bien comprendre, il me semble indispensable d'acheter le bouquin (et pour les médecins, il y a une belle biblio à la fin du bouquin ;-). Ne tirez donc aucune conclusion de mes tentatives piteuses de vulgarisation scientifique. C'est en essayant d'écrire qqch d'à peu près clair que l'on se rend compte que l'auteur a fait un très bon ouvrage !

 

1. page 148 : il est indiqué que si une constipation survient brutalement ou se prolonge outre mesure, il faut prendre RDV avec son médecin. Elle peut cacher un diabète non décelé ou un problème de thyroïde. Je n'avais personnellement jamais entendu parler de ca. Ca vous dit qqch ?

2. page 202 : c'est une fin de chapitre qui parle de plein de petites bactéries (si je ne me trompe pas, je fais ca de mémoire !), les microbiotes. Il y a eu des études sur des souris "stériles", c'est-à-dire des souris n'ayant pas de bactéries dans leurs intestins. En leur injectant plein de bactéries de souris ayant un diabète de type 2,  les souris "stériles" ont rapidement développé des problèmes de métabolisation des sucres. Même constat quand on leur injectait des bactéries de souris ayant tendance à l'embonpoint. et celles qui avaient des bactéries dans leurs intestins.

3. page 241 : "Les troubles métaboliques comme le surpoids, le diabète ou les hyperlipidémies sont le plus souvent associés dans le sang à des marqueurs inflammatoires légèrement supérieurs à la moyenne". Il y a ensuite tout un développement sur le sujet.

4. page 283 : "Les scientifiques supposent que l'oxyurose chez l'enfant protège ensuite de l'asthme sévère et du diabète. Mais attention à ne pas trop en abuser non plus".

5. page 318 et 323 : dans un développement sur les probiotiques, il semble que des chercheurs travaillent sur des études relatifs au diabète. Il existe encore un autre développement mais je crains de le retranscrire maladroitement, et je me demande d'ailleurs s'il n'y a pas un problème de traduction. Bref, tout cela pour dire que des patients (atteints d'autres pathologies) ont reçus des selles "nettoyées" (un genre de greffe donc). Et que cette idée fait son chemin pour notre maladie. C'est l'idée : je transplante non seulement des bactéries défensives mais aussi tout un écosystème qui participe à la régulation du métabolisme et du système immunitaire. Mais je ne suis vraiment pas sure de retranscrire correctement le propos de l'auteur.

J'ai aussi découvert deux-trois trucs hors sujet mais qui m'ont intéressés, notamment :

6. page 150 : j'ai découvert des trucs sur la digestion du lait et notamment l'une des substances du lait, le lactulose. Si j'ai bien tout compris, + y'a de lactulose, + on peut avoir la courante. Le lactulose se forme à partir du lactose lorsqu'on le chauffe. Donc le lait pasteurisé contient plus de lactulose que le lait cru. Et le lait  UHT contient plus de lactulose que le lait pasteurisé. Conclusion  pour moi si j'ai bien compris : je vais essayer de me remettre au lait cru, si j'arrive à l'avaler !

7. pages 306-307 : j'ai découvert qu'il existait des antibiotiques végétaux sous forme concentrée à base d'extrait de camomille ou d'huile de raifort, qui peuvent potentiellement s'utiliser en première intention. L'auteur met en garde en indiquant que ce type d'antibiotique peut être nocif dans la mesure où le patient repousse la consultation et la prise d'un "vrai" antibiotique. De plus en plus de séquelles cardiaques/ORL sont constatées lorsque des maladies infectieuses chez l'enfant sont mal soignées/prises en charge trop tard.

J'avais aussi mis un dernier marque-page dans le bouquin mais il vient de s'échapper. Il vous faudra donc lire tout le livre pour connaitre la fin !

 

Aux modératrices : si une partie de ma réponse vous semble à modérer, n'hésitez pas à le faire sans sommation, je n'en prendrai pas ombrage ;-) Et j'ai relu la netiquette avant de poster !

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Merci Pounine !

Pour le 1, oui le dérèglement de la thyroïde retentit suurle transit comme sur tout le métabolisme : en gros en hyperthyroïdie tout va plus vite, en hypo tout est ralenti...y compris digestion et transit, j en ai fait l expérience.

Pour le diabète pas entendu parler...est ce que ca pourrait être une conséquence de la déshydratation due à l hyper ?

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Merci Pounine pour ce retour, tu m'as donné envie de le lire (ça fait partie des rares bouquins sur l'intestin que je n'ai pas lu, je trouve l'intestin, notre deuxième cerveau vraiment passionnant!). Les livres sur la vulgarisation du sujet ne sont pas toujours bien fait, mais celui-là à l'air bien documenté. Concernant la constipation et le diabète je pense que c'est surtout en cas de neuropathie digestive qu'il y a des problèmes de transit

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J'ai survolé ce livre il y a quelques mois et il est je trouve super interessant. Je suis persuadée que mon second cerveau a plus d'autorité que mon vrai cerveau :)
Je crois beaucoup  aux théories qu'il développe, sur le microbiote (la flore bactérienne intestinale). Je crois même qu'il y a deja des expériences qui ont été faites de greffer la flore de souris "obeses" à des souris "maigres" et vice versa et ça a beaucoup d'impact sur leur santé. Je suis persuadée que c'est aussi la réponse au syndrome des intestins irritables, à certaines formes de stress, etc. Ce qui est plaisant, c'est que ce livre ne provoque aucune gène à la lecture : c'est sain, pas culpabilisant, on a affaire à des faits et pas à de la culpabilité, le ton est assez léger.

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Le 15/12/2015 at 21:58, pounine a dit :

.......

Et du coup, je me pose une question : comme le pancréas est quand même bien relié à l'intestin, existe t'il des études/réflexions sur les liens entre les deux ?

.......

ces sujets m'intéressent, parce que j'ai l'impression qu'il nous échappe toujours un truc quand on parle de traitement du diabète. Et si justement, une partie de l'explication ne se trouvait pas dans les intestins ou le système digestif ?

.......

Je n avais pas lu ce post et je viens de le decouvrir ! Merci :)

Je ne suis pas douée et encore moins specialiste en la matière mais des ponts , oui , il y en a . Pas forcement au niveau allopathique . Je pensais plutôt aux niveaux énergétiques et méridiens. 

 

Il est très intéressant de voir que , avec un équilibrage alimentaire et énergétique renforcé par homeopathie et phytothetapie ,  ou les huiles essentielles ,  que l on peut se passer de (quasi) tout médicaments allopathiques , et limiter grandement les effets de traitements lourds sans pour autant fermer la porte et refuser lesdits traitements  qui sont tout aussi actifs mais mieux éliminés,  pas stockés  a faire des noeuds dans ton corps  (et ton cerveau )

Il est intéressant aussi de voir que l énergie d un seul des 7 chakras , si fermé bloqué ou pollué,  peut bloquer physiquement, faire mal , nuire a la personne. Une prise de conscience des difficultés rencontrées. Un soin énergétique. Un traitement naturel . Tout ça peut aider.

 

Ca ne veut pas dire que les médicaments et traitements allopathiques sont a refuser.  Non. Pas du tout. Mais leur efficacité peut etre améliorée pour au final , pouvoir selon les cas s en passer. :epaules: 

 

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Il y a 12 heures, Melliflueee a dit :

Je crois beaucoup  aux théories qu'il développe, sur le microbiote (la flore bactérienne intestinale). Je crois même qu'il y a deja des expériences qui ont été faites de greffer la flore de souris "obeses" à des souris "maigres" et vice versa et ça a beaucoup d'impact sur leur santé. Je suis persuadée que c'est aussi la réponse au syndrome des intestins irritables, à certaines formes de stress, etc. Ce qui est plaisant, c'est que ce livre ne provoque aucune gène à la lecture : c'est sain, pas culpabilisant, on a affaire à des faits et pas à de la culpabilité, le ton est assez léger.

Tu as raison, c'est ce qui est évoqué lorsque je parle notamment des souris stériles. 

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Le 8/2/2016 at 22:18, pounine a dit :

"Les scientifiques supposent que l'oxyurose chez l'enfant protège ensuite de l'asthme sévère et du diabète. Mais attention à ne pas trop en abuser non plus".

C'est marrant ça, j'ai fait de l'asthme étant petite et maintenant j'ai mon diabète... j'ignorai que les deux pouvaient être liés.

 

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  • 1 month later...
Le 14/12/2015 à 21:58, pounine a dit :

Quelques exemples :

"Mais le pancréas, hormis l'insuline, il sert à quoi ? Et si on nous l'enlevait, ca changerait quoi ?" - Franchement, vous avez une réponse claire sur le sujet ? Personnellement, je n'ai jamais vraiment compris.

"C'est quoi en fait l'endocrinologie ? Et pourquoi cette spécialité n'est pas rattachée à un organe, comme de nombreuses autres spécialités (pneumologie, cardiologie, etc.) Et d'ailleurs, pour les greffes d'ilots, qui est-ce qui opère ? Un chirurgien endocrinologue, cette spécialité existe ?"

"Et pourquoi on digère plus lentement certains aliments ?"

HeLLo

Génial! Ce sont là je crois de vraies questions. On semble pouvoir commencer à analyser plus finement les interactions entre les divers organes du corps humain et le travail effectué par le sang. C'est très complexe mais si on veut vaincre notamment le diabète il faut progresser dans ces recherches. C'est un travail à long terme même si en cours de chemin une bonne surprise ne peut être exclue.

En attendant, à chaque injection, je remercie les gens qui ont réussi à isoler et exploiter notre insuline, c'est un miracle permanent pour moi. @@++

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  • 9 months later...

:up: Suite à un article lu via le Groupe LCHF :

http://www.gutmicrobiotaforhealth.com/fr/le-microbiote-intestinal-influencerait-il-les-effets-des-aliments-bons-pour-notre-sante/

Citation

Le microbiote intestinal influencerait-il les effets des aliments bons pour notre santé ?

Efectos comida saludable_bl

Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi le régime prescrit par votre médecin et que vous avez suivi à la lettre pendant des mois entiers n’a rien donné malgré tous vos efforts ? Ou pourquoi, alors que vous mangez sain, vous n’êtes pas capable de maigrir ne serait-ce d’un gramme alors que vos camarades de gymnase sont chaque fois plus minces ?

Des chercheurs de l’Institut Weizmann des Sciences, en Israël, ont récemment découvert et mis en lumière pour la première fois la raison pour laquelle les interventions nutritionnelles n’ont pas le même effet sur tout le monde, même en consommant exactement les mêmes aliments. Et, qui plus est, que les repas présumés sains peuvent même contribuer à empirer les problèmes de surpoids chez certains individus.

Lors d’une étude menée auprès d’environ 1 000 participants, les scientifiques ont observé que chaque personne métabolisait les aliments différemment et que le microbiote intestinal n’était pas étranger à cette haute variabilité entre individus. Les résultats de ces recherches ont été publiés dans Cell au mois de novembre dernier.

« Ces découvertes ont un impact énorme sur notre vision de l’univers de la nutrition jusqu’à présent. Par ailleurs, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tiré la sonnette d’alarme sur le fait que l’obésité et le diabète, deux maladies métaboliques majeures, touchent, à elles deux, près de la moitié de la population mondiale et que leur traitement médical principal est le régime alimentaire », expliquait, pendant une conférence de presse, Eran Elinav, chercheur du département d’immunologie à l’Institut Weizmann des Sciences et coauteur de l’étude.

Selon les scientifiques, les modifications subies par notre alimentation durant les quatre dernières décennies auraient contribué à la prévalence de ces maladies métaboliques. « Cette hypothèse nous a poussés, il y a quatre ans, à envisager une approche scientifique au problème de la nutrition », ajoute le chercheur Eran Segal, coauteur de l’étude.

Ils ont donc recruté 800 nouveaux volontaires d’Israël, certains d’entre eux pré-diabétiques, et les ont suivis pendant deux semaines. Les chercheurs ont collecté des données sur la santé des sujets au moyen de questionnaires, mensurations corporelles et analyses sanguines. Ils ont également connecté les participants à un petit appareil, afin de contrôler, toutes les cinq minutes, leur niveau de glucose dans le sang, un facteur de risque bien connu pour les maladies métaboliques. Par ailleurs, ils ont demandé aux volontaires de renseigner leur hygiène de vie et leur régime alimentaire à l’aide d’une application informatique conçue spécialement pour l’expérience.

Les chercheurs se sont focalisés sur les réactions après les repas, sur la manière dont la glycémie évolue durant les deux heures qui suivent les repas. Les données collectées ont révélé des réactions disparates, entre les sujets, au même aliment. Par exemple, les réactions glycémiques de certains sujets atteignaient leur point maximal après avoir mangé une tomate, alors que d’autres individus n’expérimentaient aucunement ces montées de glucose sanguin. « Notre première surprise a été de découvrir à une large échelle l’énorme variabilité dans les réactions des sujets à des mets parfois identiques. Les différences entre individus étaient considérables. Certains sujets avaient même des réactions contraires à celles d’autres participants, une question qui doit encore être clarifiée », signale Segal.

À l’aide des données collectées, ils ont ensuite créé un algorithme leur permettant de prévoir les réactions glycémiques des 800 patients. Puis, afin de vérifier l’efficacité de l’algorithme, ils ont recruté 100 personnes supplémentaires et ont constaté qu’ils étaient également capables de prédire leurs niveaux de glucose sanguin après avoir mangé un aliment spécifique.

Ensuite, dans le but de comprendre la raison de ces énormes différences entre les sujets, et sachant que de nombreuses études précédentes avaient associé le microbiote intestinal à l’obésité et au diabète, les chercheurs ont décidé de prélever et analyser des échantillons de selles de tous les participants. Tels qu’ils s’y attendaient, ils ont découvert que certains microbes intestinaux étaient liés à la réaction glycémique après les repas.

Forts de ces résultats, ils ont tenté une nouvelle expérience. Ils ont formé une petite cohorte supplémentaire de 26 participants dont ils ont prélevé des échantillons de selles. Ensuite, en se basant sur l’algorithme créé précédemment, ils ont soumis les sujets à un régime alimentaire spécifique. Certains de ces régimes étaient intentionnellement « sains », alors que d’autres non.

Les scientifiques ont mesuré les réactions glycémiques après chaque repas pendant une semaine et ont ensuite prélevé de nouveaux échantillons de selles. Ils ont constaté que les participants dont le niveau de glucose sanguin augmentait le moins après les repas avaient subi des altérations dans la composition de leur microbiote intestinal. Ils ont par exemple retrouvé dans leurs selles un plus grand nombre de bactéries liées à l’amélioration de la tolérance au glucose (Actinobacteria), tandis que celles associées au diabète (Proteobacteria and Enterobacteriaceae) avaient diminué.

« Notre étude a prouvé que le microbiote intestinal joue un rôle majeur dans les réactions des personnes face aux aliments. Elle suggère en outre que nous pourrions commencer à employer les fonctions du microbiote pour améliorer la santé des individus », affirmait Eran Elinav, chercheur de l’Institut Weizmann, coauteur de l’étude. « À l’avenir, nous pourrions être capables de modifier la composition du microbiote à travers l’alimentation et des probiotiques, comme le laissent entendre nos découvertes. Ceci contribuerait peut-être à améliorer la propension de certains patients aux maladies courantes », ajoute le chercheur.

Si cette étude a été de votre intérêt, n’hésitez pas à jeter un coup d’œil à cette vidéo explicative.

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GMFH Editing Team

 

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  • 2 months later...

Bonjour à tous, votre sujet m'intéresse beaucoup!! Je suis diabétique type1 depuis 33 ans et après mon premier accouchement( 11 ans maintenant), j'ai des périodes de crises de nausées et vomissements j'ai déjà consulté gastro, endo... j'ai passé une scintigraphie il y à 3 jours mais toujours rien! pfff, je ne sais plus quoi faire, avez vous déjà eu ce soucis ? 

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