Pépé le Moko

Mon fils est aussi suivi par le CHU d'Angers et je n'ai qu'une chose à en dire : Ils sont TOP !! L'équipe est super. Ils sont au top en matière de gestion du diabète et suivi du patient équipé de pompe à insuline (ce fut un des premiers CHU à préconiser la pompe à insuline. Elle est systématique pour tous les enfants de moins de 6 ans) L'infirmier d'Arair qui passe à la maison gérer la pompe de Nathan, le place dans les meilleurs centres de France. Ils participent activement à la recherche en matière de diabète et n'hésitent pas à nous en faire des compte-rendus et à inclure leurs patients dans les protocoles. Je considère comme une réelle chance d'être suivi par une telle équipe. Je ne sais rien de leur maternité mais si le personnel y est à moitié aussi compétent que l'équipe diabéto, ils sont forcément formidables

Et bien je suis content à plus d'un titre : D'abord vous semblez apprécier mes écrits et la sagesse de mon p'tit bout et surtout ça remet au goût du jour le poème de Manou qui est top et qui est ce qui m'a fait venir ici Merci

Bonjour, Très joli poème. Mon fils de 10 ans porte une pompe depuis 4 ans et je pense que ça lui parlera. Un jour, on m'a demandé d'écrire un texte poétique sur un objet usuel. Nous venions de découvrir le diabète de Nathan âgé alors de 6 ans et un seul objet occupait mes pensées. J'ai écrit ça : Ce tout petit objet n’est pas mon préféré : Juste un peu trop usuel ! Comme une arme dans un duel qu’on referait sans cesse ! Sans colère ni détresse. C’est un petit boîtier bourré d’électronique que doit toujours porter mon fils diabétique. Une pompe à insuline, la vie dans une machine. C’est le premier objet qui vint à mes pensées. Cela n’a rien de gai ni de désespéré. Quand je parle à Nathan, mon tout petit enfant, de cette maladie qui lui pourrit la vie, il répond sans tricher comme un enfant le fait : - tu sais papa ce n’est pas ce que j’aime le moins dans ma vie ! - ah bon ??? Qu’est ce que tu aimes le moins dans ta vie ? - les légumes ! Comme vous le constatez, rien de désespéré. Il a juste 6 ans, un moral de géant. Mon enfant m’a appris qu’à regarder trop loin, on voit tous les chagrins, on en oublie la vie.'