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Irène

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  1. Bonjour, J'arrive après tout le monde mais je ne résiste pas au plaisir de poster pour dire chapeau à la gynéco d'Yrisis ! Enfin quelqu'un qui ne nous accable pas avec des oukazes hygiénistes de chochottes bien portantes - il faut dire qu'elle est elle-même DID... Moi aussi, j'ai entendu dire qu'un diabétologue DID avait fait une étude montrant qu'on pouvait très bien se piquer à travers ses vêtements sans risque majeur. Quant à se piquer devant tout le monde, je suis à fond pour, même si je n'ose pas toujours le faire. Les médecins sont géniaux, à quasiment nous dire qu'on a de la chance d'être diabétiques, parce que ce n'est pas grave, et, la seconde d'après, qu'il ne faut pas se piquer devant les autres parce qu'on pourrait les traumatiser, ces pauvres petites choses fragiles. Non à la culpabilisation et au double standard !
  2. Merci. Cela me fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule à avoir rencontré ce problème, et aussi, qu'il est possible de le surmonter.
  3. OK, merci de vos réponses. Si je comprends bien, l'aspect psychologique et le ressenti jouent aussi beaucoup du côté du médecin... Je vais insister encore un peu car j'ai enfin trouvé une diabéto à qui je n'ai pas envie d'arracher les yeux 5 minutes après le début du rendez-vous : elle est assez humaine et sait prendre le temps de s'intéresser aux gens en tant que personnes, même si je ne suis pas toujours d'accord avec tout ce qu'elle dit. Peut-être pense-t-elle simplement que les injections sont préférables car un peu plus simples à gérer.
  4. Bonjour, Je profite de ce post pour poser aussi une question qui me taraude depuis un bout de temps: J'aimerais bien passer sous pompe... mais c'est plutôt une question de confort et de ressenti qu'un choix strictement médical. En effet, je suis bien équilibrée sous injections et je ne prépare pas de grossesse actuellement. Or ma diabéto ne semble pas très chaude pour me faire passer sous pompe: elle remet toujours ça à plus tard... Je me demande donc s'il n'y a pas tout simplement une raison financière à sa résistance: la Sécu tend-elle à limiter l'usage des pompes à ceux qui ont une "vraie raison médicale", parce que cela coûte plus cher que le traitement "de base" ? Sinon, je ne comprends pas : elle devrait être contente que je veuille me soigner au mieux tout en jouissant d'une plus grande flexibilité, non ? Merci d'avance de vos lumières.
  5. Bonjour, Ben moi, j'en suis encore au stade qu'Auxanne a dépassé. Je n'en veux pas à ma famille, puisque je suis la seule diabétique et même la seule à avoir une maladie auto-immune quelconque : comment auraient-ils pu se douter ? En revanche, je flippe vraiment pour ma descendance éventuelle : j'ai beau me dire que le risque de transmission est faible, j'ai du mal à faire preuve de fatalisme par rapport à cela... Ma mère ne m'a pas allaitée, mais elle avait des raisons médicales très sérieuses. En plus, je doute un peu de cette explication : encore une hypothèse parmi d'autres, pour expliquer une maladie sur les causes de laquelle on ne sait en réalité presque rien, non ?
  6. Bonjour Pauline, Je suis encore une DID de fraîche date, donc pas forcément très au point, mais bon, je te réponds quand même car, à un moment, il m'arrivait exactement la même chose qu'à toi. J'ai résolu le problème en faisant mon injection vers la fin du repas. Ma diabéto soutient que ce phénomène est dû à ma lune de miel et ne va donc pas durer. Pour ça, je ne sais pas, il faudrait avoir plus de témoignages pour se faire une idée. En tout cas, sur moi, la stratégie consistant à décaler l'injection marche : cela me permet de ne pas me retrouver en hypo en PP alors que ma dose était pourtant adaptée à la quantité de glucides ingérés. Bon courage à toi.
  7. Merci de ta réponse, Agnès, mais le raisonnement sous-jacent m'échappe un peu. Est-ce que tu veux dire que, si je sais combien je mange de glucides, alors, je peux bien doser ma rapide et que, dès lors, je peux avoir des chevauchements parce que je suis à peu près sûre de l'effet produit ?
  8. J'ai de la NovoRapid. Oui, je vais faire un jeûne. Je ne peux pas dire que ça me réjouisse, mais j'espère que cela débouchera sur des résultats... En même temps, comme j'ai très peu de Lantus actuellement (3 Ui !) et que cela sent la lune de miel, j'ai peur de devoir tout réajuster dans peu de temps... Mais, si je comprends bien, tous les diabétiques sont des sortes de Sisyphe : autant s'y faire... C'est un peu la même chose qui me bloque pour rajouter des repas : en fait, je ne sais pas du tout de combien d'insuline pour tant de glucides j'ai besoin vers 10h ou 16h, puisque, normalement, je ne mange jamais à ces heures-là... Du coup, je pense que je vais attendre le stage : je me sentirai plus rassurée si je suis encadrée.
  9. PS : Malheureusement, la rapide m'a bien l'air de durer 5 heures chez moi... Voici du moins ce que j'ai observé : il m'arrive souvent d'avoir une gly qui ressemble à une gly à jeûn 2-3 heures après le repas, de monter 3-4 heures après, et de redescendre à la 4-5ème heure seulement...
  10. Ouf !!! Merci de vos réponses. En fait, moi aussi je repique quand la PP est trop haute... et je n'avais jamais fait réflexion sur le chevauchement que cela pouvait induire : comme quoi, il n'y a pas que l'hypo qui me fait délirer... Mon problème pour l'instant, c'est que non, je ne sais pas très bien adapter les doses à mes glucides. Mais je vais faire un stage d'ITF prochainement, ce qui devrait m'aider. L'en-cas sans glucides est une solution intéressante. En même temps, j'ai peur que ça finisse par faire beaucoup de lipides, si je commence à tomber là-dedans, moi qui ADORE le fromage - par exemple... En tout cas, ça fait du bien de savoir que des solutions existent, même s'il faut un certain temps pour les mettre en place.
  11. Voilà, j'ai une question très bête, à laquelle vous avez sûrement déjà répondu dans un autre post, à moins qu'elle ne soit vraiment trop bête... mais je sens que, si je ne la pose pas, je vais péter un plomb... et que je n'oserai jamais la poser au diabéto - parce que je connais déjà sa réponse : NIET, VOUS FAITES COMME ON VOUS A DIT... Voici donc la question : Lors de mon hospitalisation, on m'a dit que deux injections ne devaient jamais se recouvrir et que, donc, je devais toujours respecter un intervalle de 4/5 heures entre les prises de nourriture. La plupart du temps, j'y arrive mais, dans certains cas, c'est quand même un problème. Par exemple, si je dois me lever à 5h pour être loin de chez moi en début de journée, je mange donc mon petit-déj' vers 5h ; du coup, à 10h, j'ai faim, et je mange un casse-croûte... et ça veut dire que je ne peux pas déjeuner avant 15h ??? Pas très commode, surtout si on doit respecter un emploi du temps fixé par des gens normaux, qui, eux, mangent quand ils ont faim... Du coup, je me demandais si vous respectiez toujours cette règle des 4/5 heures entre deux injections. J'imagine que vous allez me répondre que oui, et que, après tout, c'est ça la dure vie du DID... mais bon, je tente ma chance quand même. Je me sens un peu bête de ne pas pouvoir tenir toute une longue journée avec seulement trois repas : j'ai l'impression que je suis un ventre à pattes, et que ce genre de problèmes ne doit se poser que pour les goinfres dans mon genre, les autres jeûnant stoïquement pendant 7/8 heures sans coup férir... Merci d'avance de vos réponses, quelles qu'elles soient.
  12. Merci de vos réponses. Clem, tu penses que 5 mn suffisent pour avoir une idée de la tendance ? A l'hôpital, on m'avait dit d'attendre une 1/2 heure... mais c'est chiant : je préfère ta méthode. J'ai prévenu mon entourage et mes collègues... mais entre "savoir" et "comprendre", surtout pour quelque chose d'aussi compliqué que le diabète, il y a une marge. J'espère qu'eux aussi vont faire des "progrès".
  13. Oui, oui, ne t'inquiète pas : moi aussi je me promène avec des tonnes de bonbons. Le problème, c'est qu'une fois les bonbons avalés, les signes de malaise persistent un certain temps. C'est très angoissant pour moi car, alors, je ne sais pas si ma glycémie est en train de remonter et si c'est bon, ou si, au contraire, elle continue à descendre (en cas de surdosage en insuline plus important). Du coup, après le resucrage, j'ai toujours un passage à vide de 15-20 mn au moins. C'est cela qui est difficile à gérer - et à expliquer : en effet, pour les autres, si tu t'es resucrée, alors, c'est que tu dois aller mieux et, sinon, il faut que tu fasses quelque chose... alors qu'en fait, moi, je ne vois pas ce que je peux faire à part attendre et espérer que ça aille mieux dans quelque temps... Je ne peux pas dire que mes hypos soient vraiment graves... mais c'est très pénible quand même.
  14. Merci de tes encouragements, Citronelle. La peur de l'hypoglycémie : je crois que c'est vraiment ce qui me pourrit le plus le quotidien, dans cette maladie. C'est ce qui fait qu'on ne peut JAMAIS l'oublier, qu'on en est comme prisonnier 24h sur 24... En plus, mon entourage a du mal à comprendre que, dans ces moments-là, je ne suis pas vraiment capable de prendre des décisions rationnelles. Du coup, j'ai droit à des remarques du genre "Mais ne reste donc pas au milieu du chemin", "Décide toi à faire quelque chose", etc... Il faudrait que je leur explique que, justement, lorsqu'on est en hypo, on perd la faculté de réagir de façon appropriée... et que c'est cela tout le problème. Mais comment faire comprendre cela aux gens : on a l'air jeune et en pleine forme. Du coup, si on ne fait pas ce qu'il faut et qu'on a l'air bizarre, c'est forcément interprété comme de la mauvaise volonté.
  15. Bonjour à toutes. Comme vous m'y avez gentiment encouragée après mon message de présentation, je vous fait part de mes récents déboires... Ayant pris la bonne résolution d'essayer de sortir et de me distraire, je décide d'aller faire un tour au salon du livre avec mon compagnon cet après-midi. Comme ma PP d'hier était catastrophique (2,43), aujourd'hui, je recompte bien attentivement mes glucides mais je ne change pas le ratio, pour être sûre d'identifier le problème. Or, cette fois, deux heures après le repas, non seulement je ne suis pas en hyper, mais je suis même en hypo (0,50) et, donc, je me sens mal. Bien sûr, tout cela m'arrive en plein milieu du salon du livre. Et là, je craque : je me sens faible, nulle, perdue au milieu d'une foule hostile... Bref, j'ai l'impression que je ne serai plus jamais rien d'autre qu'une femmelette toujours prête à tomber en catalepsie pendant que les autres vivent, bougent et s'amusent. Du coup, je rentre chez moi de suite, en pleurant comme une madeleine dans le métro. On peut dire que cette hypo a gâché ma journée. Et en arrivant chez moi une heure plus tard, même après un resucrage massif, je ne suis quand même toujours qu'à 0,69... C'est à n'y rien comprendre. Comme est-ce que vous faites pour ne pas perdre le sourire (et la face) dans ce genre de situations ? Merci d'avance.
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