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Vous et la découverte de votre diabète !!!


Moune45
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Les problèmes de thyroïde sont effectivement très répandus dans l'est, mais attention à ne pas se cantonner à une ou deux régions!

En fait de l'Alsace à la Provence Alpes Côtes d'Azur, le problème est le même. D'ailleurs, il y a eu de sérieux soucis en PACA juste après Tchernobyl.

Toutefois, toutes ces régions, plus proches géographiquement de la zone contaminée, ont été durement touchées, mais ça, on ne s'en est rendus compte que bien plus tard...

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  • 3 weeks later...

Moi et le diabète c'est surtout une question dehaine, de rancoeur et de vaine rebellion.

Le diabète s'est déclarée l'année du bac (les medecins m'ont dit que c'était très frequent que ca se déclare cette année-là chez les jeunes... bizarre non? ) et je ne l'ai jamais accepté. Les symptomes étaient classiques: assez d'eau ingerée pour inonder l'afrique, un teint de cadavre mais par contre pas de kilos perdus pour moi.

Je me suis "enfui" de l'hopital contre l'avis des médecins quelques jours seulement après mon arrivée à l'hospi, pleuré quand le dieteticien m'a expliqué ce que seraient désormais mes repas,, vu un psy pour leur faire plaisir qui a dit que je mettais un rapport de force autodestructeur ave la maladie. Je n'ai jamais pris mon traitement qui n'allait pas avec mon style de vie (à la djeunss !) ni ma nature (plutot libre et indépendante). Résultat;: deux comas cétoniques, du desespoir dans les yeux de mes parents, des medecins...

Voilà en ce qui me concerne ce fut assez chaotique !

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A te lire, j'ai l'impression que la description que les soignants font de la vie d'un diabétique à un tout jeune hospitalisé joue une grosse part dans l'acceptation de la maladie et le mode de vie...

Tu verras en lisant le forum qu'il y a parmi nous de grandes sportives, des fêtardes, des baroudeuses, malgré le diabète...

Des filles qui pratiquent l'ITF depuis la découverte du diabète et n'ont pas souffert de privations.

D'autres qui on cru que leur vie se déroulerait dorénavant dans une cage et qui ont perdu la confiance en elle et en tout ce que la vie peut leur amener de beau malgré tout.

Tu sais, mieux tu te prends en charge et plus tu regagnes de liberté sur ce con de diabète. Et plus tu es libre plus tu t'ouvres de portes vers une vie heureuse...

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Merci Kao c'est exactement ce que je réalise aujourd'ui, peut être un peu tard mais pas trop tard.

Et puis faut dire qu'il y a dix ans les traitements étaioent moins flexibles, plus rigides... insuline rapide 30 min avant de manger fallait tout prévoir, tout gérer...impossible. aujourd'hui la novorapid c 10 min avant le repas!!! j'ai le temps de regarder la carte et de commander ce qui me fait envie. et l'isf c'est une révolution! ty'a plus qu'à vaincre le trauma de la piqure !

en tout cas nos parcours sont tous différents mais c'est tres rassurant de discuter avec des personnes qui admettent des erreurs dans leur histoire et qui ne st pas devenus des robots !

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de mon coté, j'ai découvert que j'étais diabetique à un moment où tout est tombé en meme temps!

c'était en fevrier 2007, on avait trouvé un terrain pour contruire la maison de nos reves (enfin, en plus petit, question de budget :) ). donc on va pour demander les assurances, je pratiquais la plongée sous marine et mon (futur) mari le parapente, ce qui nous valait la joie de trouver une assurance casse cou par nous meme. bref... on va donc, confiants, passer les tests médicaux. En parallele, je me décide enfin à aller voir ce cardiologue qu'on m'a conseillé pour un problème d'hypertension.

alors lui, pour le coup, il m'a prise de haut, mais enfin, c'est souvent le syndrôme de la blouse blanche, les patients ont une tension qui augmente juste devant le medecin, sinon c'est normal. je vous enverrai les resultats des mesures en continu par la poste. finalement il m'a rappelée en catastrophe, j'avais une tension au taquet et je devais etre soignée immédiatement... super...

au meme moment, on décide de se marier, et comme à l'époque il fallait un certificat médical, je fait les examens necessaires par mon medecin traitant. Comme elle voulait tout verifier, elle fait aussi la glycémie et tout.

bref, tout ça pour vous dire que j'ai eu tous les résultats en l'espace de 2 semaines! d'abord l'assurance, pour me dire que mon dossier était ajourné (tu parles!!!), puis le medecin, vous etes diabetique mais rassurez vous, ça va aller... :sad: la suite je l'ai pas entendue, je me suis effondrée dans les bras de mon (encore futur) mari.

ensuite, j'ai déménagé, donc le temps de retrouver un nouveau medecin, je croyais encore que je pourrai continuer ma vie comme avant, avec juste un régime et les médocs.... et bah non... j'arrive chez le nouveau medecin, confiante, tranquille, et je lui montre tous mes résultats... et là il blémit, m'explique que ça va pas du tout, il faut vous soigner et tout. oui ben ça je savais, je suis sous glucophage, je le suporte mal maiis ça va bien merci. et au fait, je part en voyage de noces, je pourrai avoir un certificat pour la plongée sous marine??? ah non, la madame, la plongée c'est terminé.... :sad:

c'etait le seul sport que j'aimais, je venais de recevoir tout l'equipement pour mon anniversaire, jamais utilisé, tout neuf.... il est encore dans l'embalage.....

ensuite je lui dis, a peine remise, que maintenand qu'on est mariés, toujours sur notre petit nuage, on aimerai agrandir la famille.... ah non, ça non plus vous vous rendez pas compte!! :sad:

décidément, hyper psy ce medecin! Je pleurais comme pas deux dans son cabinet! et il a eu le culot de dire ensuite à mon mari que 'votre femme est très émotive"! tu parles!!!

enfin bon, il me donne un régime et attend que mon hg baisse, et m'envoie chez une diabetologue. Et là, tout est allé très vite, elle est très sympa mais très speed, en 1/4 d'heure j'étais sortie avec un petit sac "spécial femmes enceintes" à la main, une ordonance pour la pause de pompe, et encore une foule de questions... en fait, l'éducation à l'insuline, avec les dextros et tout, c'est l'infirmière du prestataire qui me l'a faite...mais par contre, la diabetologue m'a tout de suite rassurée par un "vous voulez faire un bébé, mais c'est une bonne nouvelle ça", et du coup, ça fait du bien!!!

et ce forum m'a vraiment aidé à comprendre, a m'accepter, et à m'adapter au vocabulaire du diabete... ben ouis, c'est idiot, mais y a pas de dico tout fait....

Aujourd'hui je suis sous pompe depuis novembre, et par contre bébé tarde à venir, ce qui me vaut la joie d'avoir rencontré encore un autre médecin, spécialisé en fertilité celui là... décidément, je rencontre tout plein de gens!!! là, je suis sous clomid, et on attend de voir ce que l'avenir nous reserve.... :clin:

Je sais pas si vous aurez eu le courage de tout lire, mais le mettre par écrit finalement c'est une forme de thérapie!!!

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eh bien tite mag ils t'ont pas épargné!!! Je crois que de toute facon il n'y a pas de bonne facon de prendre la nouvelle". certes avec les controles et de l'auto-discipline on peuit avoir une vie normale mais c'est peu illusoire dans la mesure où il y aura toujours des sarifices à faire (ici la plongée sous-marine)

ceci dit tu as pu le constater aussi ca depend beaucoups des medecins !! moi avec l'isf j'ai gnagné en indépendance et je le vis mieux!! pareil pour ma nouvelle diabeto, d'à peu près mon age, qui ne me fait la morale mais cherche à adapter le traitement à mon tempérament.

j'espere qu'auj ca va mieux pour toi!!

bisous

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  • 3 months later...

J'avais toujours une excuse pour ne pas aborder ce post (pas le temps, pas envie de raconter...) et là, je me sens prête pour partager avec vous, ma rencontre avec cette affection qui m'habite depuis 20 ans.

C'était en février 1989, j'avais un peu plus de 11 ans et j'étais en classe de 6ème. Signes cliniques classiques : une soif intense, beaucoup d'allers-retours aux WC, un amaigrissement spectaculaire et une fatigue qui m'envahissait en plein cours ! Ce qui a mis "la puce à l'oreille de ma mère", c'était que j'avais fais pipi au lit 2 fois dans la même semaine et pour ne pas éveiller les soupçons, je changeais mes draps toute seule. Elle avait certainement compris que j'avais honte qu'une telle chose m'arrive à cet âge-là...

Très inquiète, ma mère décide de consulter à l'hôpital Robert Debré (spécialisé enfants !!!). Le médecin, sans faire d'examen particulier dit que je me porte bien. En sortant de cette consultation, je suis assoiffée, j'aurais été capable de tuer pour boire... On s'installe dans un café et je commande un diabolo menthe :fou: Ce qui accentue davantage mon besoin de boire et d'uriner. Sur le chemin du retour (en métro), on doit s'arrêter à 3 reprises pour poursuivre notre chemin !

Pas très rassurée par le diagnostic posé, ma mère m'emmène la semaine suivante à l'hôpital de Colombes (près de chez nous à l'époque), le medecin me demande simplement de faire pipi sur une bandelette et là, le verdict est terrible pour ma mère qui s'imaginait que le diabète ne touchait que les vieux ! Elle s'effondre devant moi, je ne comprends pas et je suis hospitalisée l'instant d'après... On m'explique que durant toute ma vie, je devrais me faire des piqûres et faire attention à ce que je mange mais je ne réalise pas du tout ce qui arrive. Le médecin qui a posé le bon diagnostic est revenu me voir les jours suivants et m'a répété à plusieurs reprises "Ne m'en veux pas !". On me donne l'exemple de certains sportifs qui vivent avec cette maladie, mais finalement, je ne connaissais pas encore la maladie, je venais de l'approcher seulement... Elle ne m'avait pas encore habitée !!!

Il me semble que j'ai bien géré les 2 premières années de mon diabète et après, la cata durant des années...

Vos témoignages sont également très poignants et m'ont permis de soulever un point important : certains diabètes (dont le mien !) se sont déclarés à des moments particuliers, des moments de passage à un stade différent (l'année du BAC, l'année d'entrée en 6ème...) et comme je suis psychologue clinicienne, je peux vous affirmer que ces moments ne sont pas anodins ! Ce sont des moments clés dans la construction d'une personne et que de nombreuses affections (métaboliques ou psychologiques) se manifestent à ces moments là. D'ailleurs, beaucoup d'enfants par exemple, sont repérés comme fragiles et vulnérables en CP, en 6ème ou en seconde...

Bref, je suis la preuve qu'on peut cohabiter avec la maladie (au lieu de la laisser vous habiter !!!) :clin:

Il n'est jamais trop tard, je pense que j'accepte enfin le diabète après 20 ans. C'est aussi grâce au projet :bebe2:

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Ca doit êtretrès difficile de tomber là dedans enfant. qd ca s'est declaré moi à 16 ans ils avait hesité à me metre avec les enfants e l'espace d'un instant j'ai pu voir des petits enfants apprendre à se faire des injections! ca m'a traumatisé!

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  • 1 month later...

J'ai lu avec attention tous vos témoignages... des larmes, des rires et surtout ces sentiments qui nous rassemblent. A mon tour, de vous raconter mon vécu...

Février 2001, j'ai 15 ans et demi, je suis interne, très loin de chez mes parents, en même temps je voulais tellement poursuivre mes études dans le tourisme donc je suis allée dans la seule école de la région !

Tout va bien, je m'éclate mais je me sens fatiguée, je n'ai plus trop d'appétit et surtout je bois comme un trou !! Je me souviens, en 1h de cours, comme toi Magali, de devoir sortir 2/3 fois pour aller aux toilettes, j'ai l'impression que je vais me faire pipi dessus.

Le week end je rentre chez mes parents, ils pensent comme moi : je suis fatiguée mais c'est normal, ma première année est intensive entre l'internat, les trajets, les cours, les stages et les voyages... mais avril arrive, j'aurai une semaine de vacances... oui oui !!

Je commence ma session de stage dans un hôtel dans une station de ski mais mon papa téléphone en leur disant que je suis malade, j'ai une gastro donc je ne vais pas venir cette semaine. Aucun soucis pour mon tuteur, il dit que c'est mieux que je me repose car en plus, la saison à bien commencé et c'est l'enfer !

Je me dis que j'ai une gastro, mes parents aussi mais c'est pas pour autant que je vais voir un médecin. Je vomi tout ce que je mange et là, quelque chose, que je n'oublierai jamais : je me met à boire le jus de pomme fait maison par ma grand mère ( vous savez le jus HYPER sucré...) je bois la bouteille d'un litre, d'un trait, sans m'arrêter, telle une alcoolique... pas loupé 5mn après je vomis tout !

Les jours suivants, je me sens mieux ( ce n'est qu'une impression,tu parles j'étais un cadavre ambulant ! ) Le mercredi 14 février 2001 : mon papa m'emmène sur mon lieu de stage, les employés et les stagiaires ont un châlet commun avec des chambres pour 2, là je me dis ça va être génial surtout que ceux qui m'accueillent sont super gentils, bref je vais m'éclater !

Mon papa me dit aurevoir "à dans 15 jours ma fille, prend soin de toi, tu nous appel tous les jours et te fais pas trop draguer " :mdr: , je rigole de nos aurevoirs mais là un sentiment étrange m'envahit : ce ne sont pas des aurevoirs "normaux", j'ai l'impression que je ne le reverrai plus... Je n'ai jamais oublié ce que j'ai ressentit à ce moment précis et puis, finalement, sur le coup, je me dis que je suis bien trop sensible et que c'est normal car je vais "vivre" comme une adulte pendant 15 jours alors dur dur, tout de même, de "quitter" sa famille.

Le soir même, je fais connaissance avec les autres, ont est au bar des employés et je réclame des chocolats chauds ( je détestais et déteste encore ça...) et des glaces à la pomme, tu parles d'un mélange :fou:

Comme le lendemain, je commencais tôt, je décide de remonter au châlet toute seule donc il faut marcher 5mn et là je m'en souviens, je marche comme si j'étais bourrée et surtout je marche en plein milieu de la route... J'arrive au châlet, il faut monter des escaliers, je galère mais j'y arrive.

Je me dis que je suis vraiment crevée, une bonne nuit et ça ira mieux ! J'ai l'impression de commencer une crise d'asthme ( je suis asthmatique depuis mes 11 ans ) donc je prends ma ventoline et ma cortisone :toh:

Je décide de prendre une douche, j'arrive à peine à me déshabiller et là j'en pleure car je me dis que c'est pas normal, qu'est ce qui m'arrive ?? je suis pire qu'une personne âgée...j'ai 15 ans et je suis en bonne santé, je ne dois pas être dans cet état ! je me dit que c'est dans ma tête ...pas une minute, je pense que mon corps est entrain de me lâcher...Je m'éffondre dans la douche, ça m'énerve, je me dis que je la prendrai demain matin et j'arrive à mettre en pyjama et je m'écroule sur le lit.

Trou noir et puis ma copine de chambrée rentre, voit que je suis pas bien et me propose un thé, je lui réponds oui oui !! ( je déteste le thé !! ) je bois la tasse d'un trait et puis je m'endorme...

Je suis entrain de faire un coma acidocétosique qui dura plus de 3 jours. Des années après, des souvenirs sont remontés à la surface comme cette impression de bien être, je n'avais pas peur, j'étais bien et en même temps j'entendais mes parents me parler ( depuis, je crois à l'importance de la présence et aux paroles des proches lors d'un coma ) des souvenirs de mots que je gardent et garderaient toujours que pour moi, pour eux, pour nous 3. :amour:

La seule chose que je me souviens de mon réveil ce sont des vomissements et l'intérieur de la chambre que j'avais en réanimation.

Quelques jours après, je vais en pédiatrie, les infirmières et les médecins s'occupent très bien de moi mais je ne veux pas être avec les autres, les repas pris en commun ( obligatoire ! ) avec d'autres jeunes qui sont anorexiques, boulimiques, ayant fait des TS m'insupportent, je ne les aime pas ! Je ne suis pas comme eux, pourquoi je suis là ? J'ai rien à faire là !

Heuresement, j'ai une chambre individuelle où je pense mon temps à regarder la télé malgré les sollicitations nombreuses des animatrices pour que je participe aux activités avec les autres. Non, laissez moi tranquille ! je ne suis pas une gamine et puis demain je sortirai de l'hôpital, j'ai juste une maladie passagère, vous voyez les infirmières me piquent pour que ça aille mieux !!

Pourtant, le médecin chef m'avait bien expliqué le diabète ainsi qu'à mes parents... Au bout d'1 semaine, il me dit qu'il faut que j'apprenne à faire mes dextros et mes injections et moi toujours, rebelle ( pourtant ce n'est pas mon caractère...) je lui dis non, je lui tiens tête ! :non: e

Un jour, on frappe à ma porte, j'ouvre, c'était Marie, 8 ans, diabétique depuis ses 3 ans qui était dans le service pour faire un bilan, qui vient me parler, une enfant qui me parle comme une adulte réfléchie et qui m'avait cernée... elle m'explique le diabète, les difficultés etc... mais aussi que la vie est belle, que c'est contraignant mais que je suis en vie ! "La mort n'a pas voulu te prendre c'est bien qu'il y a une raison !"(c'est mots pour mots ce qu'elle m'a dit, 9 ans après je m'en souviens encore...) On passe l'après midi ensemble... le soir même je savais tout faire et 3 jours après je sortais...sans garder contact avec Marie pourquoi ? je ne saurai jamais...

La suite, c'était autre chose... des moments difficiles, j'en ai voulu à mes parents de ne pas avoir vu que j'allais mal, j'ai su, plus tard que j'étais à plus de 9 g/L de glucose et que je faisais 35kg ( un vrai cadavre ! ) Quand je lis vos témoignages sur les réactions de vos parents, je suis en larmes, en larmes que les miens n'est rien vu mais je me dis que c'était comme ça, qu'ils m'ont toujours aimé et m'aimeront toujours, je ne leur en veux pas et puis les souvenirs de leurs paroles quand j'étais dans le coma m'ont fait comprendre tellement de choses que je ne peux pas leur en vouloir...

On a parlé de tout ça il y a 2 ans et j'ai appris à quel point ils étaient choqués, en pleine culpabilité etc... depuis ça va mieux et ma maman est peut être, maintenant, trop, investie dans mon diabète... :) mais je trouve ça génial ! J'en profite !

Aujourd'hui, je vais mieux. Mon conjoint, dernièrement, m'a dit "le diabète c'est une partie de toi, une partie de ta vie et moi je t'aime, j'aime tout chez toi, j'aime notre vie alors le diabète est là, faisons avec ! Tout ira bien "

En y pensant, je me dis que mon changement d'orientation professionnelle est lié au diabète, ben oui aujourd'hui je travaille dans le social ! Je me dis ce que c'est pas un hasard...

Je ne sais pas si on accepte sa maladie, je pense qu'on apprend à vivre avec. Le travail est long mais on y arrive même si il y aura toujours des embûches.

Finalement, en quelque sorte, je ne savais pas que c'était une "bonne" chose qui m'arrivait car j'ai mûri, grandi avec et aussi grâce au diabète. Je profite de la vie comme jamais, je sais à quel point elle est belle et que ce n'est que le début...

J'aurai encore des milliers de choses à vous dire mais ça fait déjà beaucoup donc je vais arrêter là ! :)

Angélique

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Beaucoup d'émotion en te lisant....

Tu ressentira un jour en tant que mère ce que tes parents ont pu ressentir. Je commence à le comprendre moi aussi maintenant que je suis maman, quand il arrive quelque chose à son enfant c'est comme si on vous arrachez les tripes. Alors parfois en tant que parents je pense que l'on ne veut pas voir la réalité en face car on tient trop à ses enfants. mais je comprend ce que tu peux ressentir envers eux maintenant.

Bonne route à toi pour tous tes projets.

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Personnellement je me suis toujours sentie très seule avec mon diabète que je rejetais. De plus on ne me montrais que des exemples de diabetiques modèles, ce qui accentuait d'autant plus mon impuissanc"e à gerer et ma revolte.

En lisant ce post, je realise que peut etre, si je m'étais ouverte aux autres au lieu d'en faire un combat perso, si j'avais lu ou entendu des témoigneges comme les votres, tout aurait été différent.

Vos histoires me reconforte, me rassure.

µJe suis plus toute seule, merci à toutes.

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Guest Anonymous

En lisant ce post, je realise que peut etre, si je m'étais ouverte aux autres au lieu d'en faire un combat perso, si j'avais lu ou entendu des témoigneges comme les votres, tout aurait été différent.

J'étais pareille que toi Yrisis. Pourtant, je ne regrette pas mon isolement, que j'ai bien voulu quand même je pense. Chacune fait son chemin. Je pense que pour moi, "avant" était sans doute trop tôt.

Même si je suis persuadée que si je n'avais pas vécu "seule" mes deux premières grossesses, elles se seraient sans doute passées autrement, sans parler de mes allaitements :snif: . Je n'ai pas non plus cherché ...

:calin:

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Merci les filles de m'avoir lue... Je me rends compte que certains sentiments que nous avons se rejoignent.

Ce qui compte, malgré nos découvertes de diabète, pour la plupart, difficiles, est qu'aujourd'hui ça aille mieux même si il y aura toujours des baisses de moral avec ce mari avec lequel on ne pourra jamais divorcer :rouge:

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  • 1 year later...

Alors moi pendant un an au moment de mes régles je vomissais je faisais des malaises et perte de poids,pendant un an mon médecin disait que c'était une gastro au bout d'un moment ma mère(également diabétique)me dit soi tu fai une prise soi je t'envoi à l'hopital biensur j'ai choisi la prise de sang et résultat 1.82g en étan a jeun depuis 2jours!le 19juillet je suis hospitalisée!Mon diabéte c déclaré du au décés de mon grand pére et une prof qui m'en faisait voir de toute les couleurs au lycée

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  • 3 months later...

Bonjour !!! :)

J’ai été très touchée par vos témoignages… Voici le mien…

Tous les ans je fais un bilan sanguin annuel car dans ma famille mon grand-père paternel et les frères et sœurs de mon grand-père maternel sont diabétiques. Il y a aussi des problèmes cardiaques et de cholestérol.

Le mercredi 20 avril 2011 au matin, j’ai fait une prise de sang et l’après-midi j’ai rejoint une amie pour faire du shopping. En arrivant à la caisse, mon portable sonne, c’était le laborantin qui me téléphonait pour me dire que mon hémoglobine glyquée et ma glycémie à jeûn étaient perturbées. Je sentais dans sa voix qu’il était paniqué pour moi et voulait absolument que j’aille voir mon médecin traitant. Là j’ai compris que j’étais diabétique à 22 ans !! (Je suis infirmière en cardiologie). Heureusement que j’étais avec une amie !! Nous sommes allées chercher le résultat (Hb glyquée à 15% et glycémie entre 3-4 g/l). Je suis allée voir mon médecin traitant mais il revenait de vacances que le lendemain. J’ai prévenu mes parents et mon compagnon qui ont quitté leur travail pour venir me voir. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps.

Le jeudi 21/04, je suis comme même aller au boulot et j’ai prévenu ma cadre et mes collègues de mon problème de santé. Le soir, je suis allée voir mon médecin traitant avec ma mère qui m’a dit « ce n’est pas que je n’ai pas envie de vous soigner mademoiselle mais je ne peux rien pour vous, il faut aller directement aux urgences pour vous faire poser une perfusion d’insuline ». J’ai pleuré… pleuré… :larmes:

Mes parents, mon compagnon et moi sommes allés aux urgences de mon hôpital où je travaille. Il y avait 5h d’attente. Mais mon cas était grave, ils m’ont pris en charge presque tout de suite (je n’ai attendu que 15 minutes…).

Le médecin urgentiste m’a demandé pourquoi j’avais attendu longtemps pour faire ma prise de sang car comme je suis infirmière je connais les signes d’une hyperglycémie. Je lui ai répondu que j’ai fait un déni ; il m’a rétorqué qu’il comprenait et que cela peut faire partie de la maladie.

J’allais pas bien :groumf: mais je ne le disais pas (dans ma famille, on est dur au mal) et surtout je me disais que ce n’était pas possible que j’ai une maladie chronique à 22 ans = déni +++.

Je buvais 5-6l d’eau par jour, j’avais des crampes à ne plus pourvoir dormir correctement ni faire du sport, j’urinais énormément de jour comme de nuit, j’avais des infections gynécologiques à répétition malgré des traitements, j’avais des palpitations, des nausées, des douleurs à l’estomac, j’étais très fatiguée mais chose positive j’avais perdu 8kg en 4 mois alors que je mangeais comme avant.

Le médecin urgentiste me fait part qu’à 2-3 jours près c’était la réanimation et le coma, j’étais remplie d’acétone. J’ai dormi une nuit aux urgences où c’était dextros toutes les heures, perfusion pour m’hydrater, me passer de l’insuline et du potassium (le potassium brûle les veines, c’était horrible j’avais l’impression que mes veines allaient « prendre feu » tellement que ça me brûlais), il fallait que j’urine à chaque fois dans un pot pour voir si l’acétone était toujours présente dans mes urines. Une nuit horrible… remplie d’interrogations, d’inquiétude… :pleurs:

Le vendredi 22/04 direction le service de diabétologie dans un autre hôpital où je suis restée 1 semaine. J’ai passé pâques dans mon lit d’hôpital (moi qui adore le chocolat et être en famille). J’étais une patiente très anxieuse/stressée. Cela à été dure pour moi psychologiquement de me retrouver patiente et non soignante et d’avoir une maladie chronique à 22 ans !!! De plus, en regardant autour de moi, j’étais la seule jeune.

Voilà le début de mon histoire.

Maintenant cela fait 7 mois que je suis diabétique. J’ai accepté ma maladie mais c’est dur encore, il y a des hauts et des bas. J’ai de la chance d’être bien entouré par ma famille, mes amis et mes collègues, ça m’aide beaucoup et c’est bien de se sentir soutenu :amour: .

J’ai découvert le site que depuis le 02/11/11, je ne pensais pas que l’on était autant de jeunes diabétiques. Cela me rassure.

Merci à celles qui ont pris le temps de lire mon témoignage. :)

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  • 2 weeks later...

A mon tour de raconter mon histoire avec mon diabète.

J'ai passé 1 mois ou 2 ou ma santé s'est détériorée. Les symptomes du diabète : Je buvais plus de 6L d'eau jour et nuit, j'allai très souvent aux toilettes, j'ai perdu près de 10 kg en 2 mois (étant une fille on dit YOUPIII), infection gynécologique et j'étais extremement fatiguée à ne plus vouloir sortir et ne vouloir rien faire.

J'ai donc pris RDV chez mon médecin traitant qui a pensé très rapidement au diabète (aucun antécédent dans ma damille) et m'a donc prescrit une prise de sang à faire dès que possible.

Le soir même de ma prise de sang, le résultat est tombé, diabétique avec une glycémie entre 3et 3.50 (je ne sais plus exactement). Mon médecin traitant a téléphoné en recevant mes résultats et la chose dont je me souvient c'est que l'on venait d'acheter de la glace et que du coup on m'interdisait d'en manger !!!

Le lendemain j'étais dans une clinique ou je suis restée une dizaine de jour (pont du 1er novembre !!). Je me suis rendu compte à ce moment là quye ma vue avait beaucoup baissé !!

J'ai d'abord était soulagée car on avait trouvé ce que j'avais et je me suis rendu compte au fur et à mesure des inconvénients de la maladie et ses contraintes.

Je dirais que je n'ai pas eu de grosses révoltes face au diabète mais je l'ai accepté avec le temps et qu'il m'arrive d'avoir des périodes avec et d'autres sans (surtout quand je vois une HB toujours "haute" jamais en dessous de 7.9%).

Ce qui me gêne dans mon diabète c'est que je prends du poids régulièrement depuis que je suis DID et que je n'arrive pas à le perdre (période d'hypos trop resucré, et impression de gavage car si j'ai pas mes féculents = Hypos) Si vous avez des solutions je suis preneuse.

Voila pour mon petit récit de découverte de mon diabète.

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  • 1 year later...

J'ai pleuré tout au long de ce post!

J'ai toujours espérer ne pas être diabétique,ok ma mère l'est comme mes oncles et tantes mais sur les 19 cousins et cousines (je suis la plus jeune), il 'y avait personne...

A 8 ans, le diéabéto de ma mère (qui est devenu le mien) a demandé a me voir car il revenait d'un séminaire ou on parlait des enfants de diabétique, juste HB et glycémie a jeun : normal. Malgré que je boive énormément (3l/jour minimum)!

A 12ans, par hasard, je fais un test et la surprise, plus de deux grammes... Retour chez les diabéto et je fais ma 1er HPO... et depuis tous les 2 ans, j'en ai faite une car j'avais parfois des valeurs anormales... toujours rien!

L'an passé, j'apprends que ma mère est condamnée et va bientôt mourir... et là je commence a faire systématiquement une sieste après mes repas, je prends en 1 mois 5kg, le moins d’après je perd 7 kg, je bois de plus en plus,... mon chef pâtissier, remarque que si je travail trop, j'ai les lèvres qui blanchisse et que a ce moment là il faut plus me parler, je comprends plus rien... quelques jours passe et il m'apporte de but en blanc... Tu ne serais pas diabétique? Voici un gluco... vérifier qd tu ne te sens pas bien, mais n'en parle pas, tu risques de te faire virer... Valeur tout a fait normal a jeun, juste parfois des hypo... je me dit rien de grave!

Trois mois plu-tard, je prends finalement rdv chez mon diabétologue, qui au vu des valeurs, ne me dit, ce n'est rien... pas de soucis! Mais il propose qd meme une HPO... Le jour de l'HPO, j'entend l'infirmière dire a une collègue... tu te rends compte elle est chocolatière-pâtissière.. Je commence a stresser, surtout que je m’évanouis peu après la fin des 4H.

Le lendemain, rdv chez le diabétologue... et la le verdict tombe, depuis le dernier HPO (6mois avant), j'ai un HB qui est mieux, valeur normal a jeun, mais plus de 3 grammes après 1h... et à 3H, j'étais en dessous 40gr... Diabete et Hypoglycémie réactionnelle! J'avais tiré le gros lot!

2H d'entretient, d'explication et rdv tous les 15 jours pour une prise de sang a jeun et HB...

3 mois, plutard, on passe a tous les mois et maintenant tous les 2 mois...

Au début, je l'ai pris en boutade : quel est le comble d'un chocolatier... d’être diabétique!

L’hôtel ou je travaillais, allait être restructuré et bien entendu, je fut de ceux qui ont sauté!

Je retrouve un emploi, le patron croit que je mythone avec le diabète... et après un malaise (travail 12h, sans pause repas ou autre), je quitte le boulot...

Depuis, je suis intérimaire car on ne veut pas de moi!

Je n'accepte pas du tout le diabète! Ok je le suis, mais comme j'ai aucun traitement, que le diabéto ne sait comment réagir face a mon diabète ni de type1 ni de type2... j'ai parfois du mal a y croire!

Et depuis, je subit : dentiste qui refuse de me soigner, gynéco également, permis de conduire spécifique, assurances qui ne me couvre plus, compagnon qui me largue, connaissances qui me fuit, club sportifs qui ne veut plus de moi, ... Et maintenant avec mon nouveau copain, des hypo très dur a gérer avec le sport de chambre!

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  • 1 month later...

Bonjour!

23 Septembre 2011, le lendemain de mes 43 ans, j'appelle mon mari car je n'ai pas la force d'aller cherher mes enfants à l'école. Consultation dans l'apres-midi chez un généraliste:

- vous êtes fatiguée? oui, épuisée depuis quelques semaines

- vous buvez beaucoup? oui, des litres

- vous avez perdi du poids? oui, 4 kilos en 3 semaines

Ne cherchez pas, c'est un diabète. Résultats de la prise de sang : glycémie 3.5 et hb 11.7.

Il me met sous diamicron, me dit de "limiter les sucres", que ça va redescendre. Il m'ordonne une prise de sang à jeun tous les 2 jours.

Je rentre chez moi, sonnée. Je n'ai pas de diabétique dans ma famille, donc aucune connaissance de la maladie. J'ai eu 3 enfants sans faire de diabète gestationnel. Les" sucres", il y en a partout sur les étiquettes. Je ne comprends pas ce que je dois faire...

Au bout de 4 jours sans baisse notable de ma glycémie et toujours aussi fatiguée, je décide de me pointer aux urgences jusqu'à ce qu'on me dise ce que j'ai EXACTEMENT et comment il faut que je me soigne. Première rencontre avec ma future diabétologue, qui me récupère dans un état lamentable, qui m'hospitalise de suite, me met sous pompe et miracle au bout de quelques heures, la fatigue s'en va!! Diagnostic après analyses : je suis DID. Première question que je pose : mon mari est muté en Afrique cet été pour 2 ans, c'est possible ou pas? On me répond que c'est possible et là je me dis que si ça ne bouleverse pas notre mode de vie, c'est acceptable.

Une semaine plus tard, je sors de l'hôpital, sous injections de lantus et novorapid, et la vie reprend son cours...

Cela fait un an et demi, moralement j'ai des hauts et des bas, je suis trop perfectionniste et je m'inquiète encore trop, mais globalement je gère...disons que je commence à me familiariser avec mon diabète et à accepter son côté irrationnel, mais je trouve que je suis sovent fatiguée et fleur de peau ....à moins que ça ne soit la préménopause qui pointe le bout de son nez!!!! allez, il vaut mieux en rire

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Soph, je suis sidérée par le diagnostic du généraliste et le fait de te laisser rentrer chez toi, comme ça.

Heureusement que tu as pensé à aller aux urgences.

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